Avignon, Valence et Nantes, championnes françaises de l’autonomie alimentaire

Avignon, Valence et Nantes, championnes françaises de l’autonomie alimentaire

Le cabinet de conseil Utopies dresse le classement de l’autonomie alimentaire des villes. En moyenne, ces dernières ne consomment que 2 % de denrées locales. Entretien avec Arnau
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Ndlr : Génial… mais attention à ne pas faire de la relocalisation un dogme. Parce que relocaliser la production revient à soumettre la population aux aléas de la production et donc potentiellement susceptible d’engendrer des famines. Je pense que le maximum d’autonomie alimentaire doit tourner aux alentours de 10%, au-delà, ça devient périlleux. Si une année de disette se produisait et que la collectivité doive trouver plus de nourriture, elle ne parviendrait tout simplement pas à nourrir sa population. Non seulement elle ne la trouverait pas, mais en plus elle n’aurait pas les moyens de l’acheter à l’extérieur, la ressource étant déjà alouée à la production qui a échoué.   De plus, la diversité alimentaire est une des causes de la hausse de l’espérance de vie, or, d’un point de vue écologique il est bien plus intéressant de faire venir de loin des produits s’ils poussent mieux que chez nous que de les cultiver chez nous, ce qui implique plus d’efforts et de surface pour produire la même quantité avec moins de qualité avec un intérêt négatif vis-à-vis du transport qui lui ne représente pas beaucoup d’efforts. L’avenir est donc autant à la relocalisation des productions qui poussent bien, par exemple les patates et les salades, rien que les tomates c’est déjà moins intéressant, ou alors dans les jardins privés, qu’à l’étude quantitative espèce par espèce, de manière à ce que la production locale soit optimisée au maximum et le transport pour garantir la diversité aussi.   Pour parvenir à « forcer » la relocalisation, la solution serait assez simple, avec un revenu de base constitué d’une part variable en impôt négatif en devise officielle et une part socle de revenu universel en monnaie locale complémentaire, qui ne pourrait donc être dépensée ailleurs : http://thierrycurty.fr/un-revenu-universel-equitable-et-porteur-de-developpement-socio-economique/

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