Ce carburant sera composé à 88% d’HEFA, issu de déchets de graisse, et à 12% de SAK, issu de de sucres et protéines végétaux et d’huile. Mais des associations écologistes dénoncent un « verdissement de façade » de l’industrie aéronautique. [Lire plus…]
Ndlr : Ca fait belle lurette que ça se fait, dans les années 70 déjà. Mais c’est trop compliqué d’un point de vue logistique pour un gain écologique absolument minime. C’est plus du greenwashing qu’autre chose. Le progrès écologique réside dans la combustion de ce carburant, qui en étant circulaire est neutre et les émissions ne sont issues que de sa fabrication.
Mais le gain écologique reste minime, parce qu’on sacrifie de la matière organique dont la place est dans l’environnement pour faire fonctionner un moteur thermique. Ca implique qu’on doit mettre de l’engrais synthétique polluant dans les champs parce qu’on utilise la matière organique pour faire tourner des moteurs.
Les avions nécessitant des hydrocarbures doivent voler avec du carburant électrique, du « e-fuel » et ce jusqu’à leur remplacement total par des avions à hydrogène pour les grandes distances et tous types de véhicules électriques pour les distances de moins de 2000 km.