Le sale quart d’heure passé par ce haut dirigeant de Lidl dans Cash Investigation

Le sale quart d’heure passé par ce haut dirigeant de Lidl dans Cash Investigation

Le géant de la grande distribution Lidl a été épinglé mardi par Cash Investigation. Surpris par une séquence de l’émission présentée par Élise Lucet, l’un des dirigeants de la filiale française a eu bien
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Ndlr : On sait depuis longtemps, par exemple, que chez Free les licenciements se font volontiers en public, le salarié se fait pourrir genre : « t’es une merde, tu te casses, maintenant, tu prends tes affaires et tu te barres tu recevras ton dû par courrier »…   On sait que l’arrivée de Free sur le marché de la téléphonie mobile a contraint les autres à stopper les investissements du déploiement d’internet et à virer 11’000 personnes.   On sait que les conséquences de l’arrivée de Free sont une baisse constante depuis de la qualité de service et du sàv.   …Ca n’a pas empêché les français d’être des millions à prendre un abonnement Free et même de dire « merci Free » tous les jours, à toute occasion quand ils le peuvent.   Donc bon, en ce qui me concerne, Lidl a des tas de bons produits, moi je dis merci Lidl et tant pis pour les salariés. Si les pratiques absolument innommables et scandaleuses dénoncées par ce reportage existent, faut croire que ça convient à la population. Parce que, franchement, de mettre fin à l’esclavage ne serait quand même pas un gros problème.  Mais non, quand on voit que les gens se gaussent en arguant de l’Allemagne et de son taux de chômage si bas grâce aux gens qui vivent de minijobs à 450€ par mois qui ne contribuent même pas à leur retraite et qu’ils répondent « au moins ils bossent », c’est donc une question de mentalité. De s’offusquer sur les réseaux (a)sociaux, c’est beau, c’est facile, ça coûte pas cher, ça fait mousser, ça n’engage à rien, mais moi je n’aurai pas cette hypocrisie. Oui, ça me gêne, mais je me bats pour changer les choses, en attendant je continuerai à aller chez Lidl, parce que si vous pensez que c’est différent ailleurs, vous vous gourez complètement. Il ne faut pas dire : « il y a des boîtes pourries où les salariés sont maltraités », non, ce qu’il faut dire c’est : « il y a des boîtes où les salariés sont bien traités », parce que l’exception, ce n’est pas la première option, c’est la seconde.  Mais il est tellement important de travailler, même si on ne sert à rien, que ça mène à la paupérisation, l’esclavage, peu importe, il faut travailler. Alors c’est bon, crevez et fermez-là…  …Ou alors changez les choses !

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