Crise de l’élevage : le contre-exemple d’une exploitation qui marche

Crise de l’élevage : le contre-exemple d’une exploitation qui marche

La petite entreprise de Jean-François Gautheron ne connaît pas la crise. Éleveur de Saône-et-Loire, il a cessé de revendre sa viande aux hypermarchés pour se consacrer à une clientèle de particuliers qui lui passent commande via internet. Un modèle éloigné des difficultés de ses collègues.
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Ndlr : Il ne s’agit pas seulement de circuit court, de vendre le même produit que celui que l’on trouve en supermarché au même prix est simplement scandaleux, les supermarchés, eux, ont des frais, ils font vivre toute une galaxie avec leur prix final.  Non, il s’agit surtout de mettre en circuit court une QUALITE, qui se vendra au même prix que la merde de supermarché. Moins de bêtes à élever, c’est des bêtes mieux élevées, une qualité plus grande, une revenu plus élevé pour moins de travail et un vrai sérieux, un véritable amour de son travail.  Des industriels bretons refusent d’acheter au prix négocié avec l’Etat, j’en suis heureux, pourquoi feraient-ils ça alors qu’ils peuvent acheter la même merde mais moins chère à l’import? De vouloir concurrencer ceux qui visent le bas-de-gamme, avec des conditions sociales et environnementales qui n’ont plus cours en France depuis longtemps est absurde. La France est organisée pour le haut–de-gamme, qui devrait même y être sanctuarisé. Et, ma foi, ceux qui ne le comprennent pas, tant pis pour eux, qu’ils disparaissent, pour être remplacés par ceux qui le comprendront et le marché une fois épuré nous aurons des éleveurs heureux et une France devenue référence mondiale, un statut qu’elle a malheureusement — provisoirement — perdu.

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