Un restaurateur du Doubs contraint à la fermeture faute de personnel

Un restaurateur du Doubs contraint à la fermeture faute de personnel

À cause de leur proximité avec la Suisse, les commerces de certaines communes limitrophes souffrent d’un manque de main-d’oeuvre.,
Clap de fin pour le Jacques Alexandre. Ce restaurant de Morteau, dans
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Ndlr : Les charges sociales n’ont pas grand-chose à voir en fait. Elles sont plus hautes en France, c’est clair, mais il y a plus de retombées, à commencer par la Sécu, alors qu’en travaillant en Suisse ils doivent payer eux-mêmes leur assurance-maladie (et ça coûte bonbon).

Baisser les charges côté français ne rendrait pas les salaires français concurrentiels des salaires suisses, qui sont adaptés aux prix suisses.

Et si la Suisse prenait des mesures pour rendre inintéressants les salaires des travailleurs français alors ce serait contraire à Schengen et les patrons suisses n’embaucheraient plus que des étrangers.

C’est un problème sans solution. Ce qu’il faudrait c’est que le coût de la vie helvétique soit aligné avec les coûts de la vie européens, c’est tout. Tout est deux fois plus cher en Suisse, de facto les salaires sont deux fois plus élevés et c’est le jackpot pour celui qui bosse en Suisse et vit en France. Charges sociales ou pas.

Peut-être qu’avec le Brexit ça va changer. Parce que le préalable à l’accès au marché unique pour les extra-européens c’est l’adhésion à l’Espace Schengen. Chose que les britanniques vont refuser. Et donc soit l’UE devra admettre que le RU n’aura pas accès au marché unique, soit ils feront une exception et alors les norvégiens et les suisses seront en droit de réclamer le même avantage. Et à ce moment-là la question se réglera d’elle-même, puisqu’il ne sera plus possible de travailler librement en Suisse en vivant en France. Les quotas d’immigration suisses s’imposeront.

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