Le triste état de l’économie mondiale

Le triste état de l’économie mondiale

NEW-YORK – Janvier est traditionnellement le mois où l’on fait le bilan de l’année précédente, tout en essayant de prévoir ce que réserve la nouvelle année. Malheureusement, alors que nous sommes peut-être à un tournant pour le mieux sur le plan politique, les chiffres du dernier mois dressent un tableau de l’économie mondiale qui est peu encourageant à court terme. [Lire plus…]

Ndlr : Et ça pour une seule et unique raison : le refus des économies avancées de réaliser la #TransitionSociétale de la fin du travail.

On maintient sur nos sols des entreprises obsolètes qui devraient être délocalisées pour maintenir l’emploi au lieu de faire évoluer l’économie. Et les conséquences sont diverses :

– Comme ces entreprises sont indignes de notre niveau technologique, elles n’ont plus de rentabilité et donc induisent une paupérisation des salariés dont la qualité de l’emploi ne cesse de se dégrader.

– La conséquence est que la part de revenu versée par l’Etat en complément, via les aides sociales ou les aides aux entreprises augmente continuellement, via la dette, puisque le ralentissement de l’économie compromet la croissance.

– Les économies émergentes ne recoivent pas les entreprises qui devraient les développer ce qui ralentit leur déploiement alors même qu’elles sont les futurs marchés des économies avancées, ce qui compromet la croissance mondiale.

– L’instabilité économique induite dans les économies avancées pousse les taux directeurs à la baisse, jusqu’à entrer en territoire négatif à un moment donné, ce qui renchérit le coût du crédit dans les territoires émergents et revient donc à persister dans l’économie du 20ème siècle à crédit sur le dos des émergents.

Si on veut sortir de ce marasme, il suffit de délocaliser massivement toutes les entreprises ne nécessitant pas de savoir-faire spécifique (le haut-de-gamme n’est jamais concerné, évidemment, il relève du patrimoine) des économies avancées (fabrication de boîtes de vitesses, d’automobiles, d’électroménager, etc.). La conséquence à court terme sera le développement rapide des économies émergentes et donc le déploiement de nouveaux marchés de très grande taille.

Dans les économies avancées les délocalisations laisserons place à la nouvelle industrie de l’avenir, qu’il sera facile de stimuler en retirant toutes les aides à l’emploi existantes, contraignant les entreprises à licencier et automatiser, favorisant le déploiement de cette nouvelle industrie, moins génératrice d’emplois, mais de très haute qualité, grâce à une très forte valeur ajoutée.

Les personnes libérées du travail seront facilement intégrées dans la nouvelle économie collaborative, socle de l’intelligence collective, une économie mieux partagée, plus démocratique, plus écologique, grâce à la #TransitionSociétale de la fin de l’emploi qui convertit l’essentiel des emplois en activités constitutives d’une nouvelle couche socio-économique productive.

Avec ces mesures simples, nous aurions une nouvelle période de trente glorieuses, trente ans de croissance à 2,5% minimum, à décontaminer la planète et élever l’Homme au rang suivant de son évolution.

Short link : https://lmc.today/jd3o