Glyphosate : ce qu’il faut retenir des révélations du « Monde » liées aux « Monsanto Papers »

Glyphosate : ce qu’il faut retenir des révélations du « Monde » liées aux « Monsanto Papers »

Le quotidien s’est replongé dans les documents internes du géant de l’agrochimie, déclassifiés à la demande de la justice américaine. Ils révèlent que des écrits de Monsanto sur le glyphosate ont été largement diffusés, sous les noms d’experts reconnus.
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Ndlr : Mdr, de plus en plus loin dans l’ignominie le lobby Monsanto.  Les lobbys font partie de la démocratie, sans eux, pas de démocratie, c’est le jeu. On parle toujours des lobby pharmas, agro-alimentaire, militaire, etc. mais il y a aussi les lobby écolo, anti-nucléaire, pro-ENR, etc..  Mais ce qui est intéressant c’est que lorsqu’il y a triche comme avec Monsanto, surtout aussi massive, le lobby perd tout son travail d’un coup, mettant en doute la probité de toutes les informations en possession des décideurs qui se retrouvent contraints de les rejeter en bloc. Finalement, les eurodéputés ont pris conscience qu’il n’est pas possible d’interdire le glyphosate, ça mettrait en faillite des dizaines de milliers d’exploitants. Mais ils ont aussi admis qu’il fallait s’en débarrasser et il y a fort à parier qu’ils n’écouteront plus trop ni l’avis de Monsanto ni l’avis des organismes officiels chargés de l’évaluation, puisqu’ils se sont contentés d’une connivence avec Monsanto.  Ma proposition est que d’un côté on mette en place un accompagnement à la conversion des exploitations, de l’autre on taxe 5% par année les produits contenant du glyphosate avec un délai d’entrée en vigueur de deux ans. Les agriculteurs se retrouvent alors avec deux ans devant eux à pratiquer normalement, puis chaque année ils l’utilisent comme ils l’entendent, mais il coûte 5% plus cher et augmente continuellement. Dès lors, ils peuvent : 1) Continuer de l’utiliser normalement en rognant leur revenu, ça peut être utile pour un agriculteur qui n’en a plus pour assez longtemps jusqu’à la retraite et donc pour qui ça ne vaut pas la peine de faire sa conversion. 2) Continuer de l’utiliser en diminuant progressivement la consommation pour compenser la taxe, ce qui permet à la fois d’apprendre à s’en passer, de digérer l’interdiction et de réduire la présence du glyphosate dans l’environnement. 3) Accepter d’être aidés pour faire la conversion vers un nouveau modèle agricole capable de s’en passer.

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