La montée en puissance des énergies renouvelables implique d’accroître fortement les capacités de stockage. Plusieurs solutions vont cohabiter : réservoirs d’eau, batteries et hydrogène vert. [Lire plus…]
Ndlr : Ca, c’est une erreur, les ENR n’ont pas besoin d’autant de stockage et RTE finira par s’en apercevoir. Il y a une obsession autour du stockage, c’est très surprenant. Lorsque le foisonnement sera suffisant, le stockage excédentaire sera même problématique. Pas assez de stockage, ça contraint à dépendre intégralement du marché de gros et donc devoir acheter même si l’énergie est trop chère. Trop de stockage fait que l’énergie ne vaut plus assez cher sur le marché de gros ce qui compromet la rentabilité. Il faut avoir juste ce qu’il faut pour contrôler le marché, l’empêcher de s’envoler en pouvant se permettre d’attendre un peu avant d’acheter et donc de moduler la demande. Quand le prix est trop bas on achète au lieu de stocker. Quand le prix est trop haut on consomme le stockage pour le faire descendre.
Le stockage en lui-même, autrement dit les STEP/batteries/à inertie, etc… ne devrait pas dépasser 10% de la puissance installée durant 2 heures. Après, dessus viennent se greffer des éléments exogènes comme la V2G, la production d’hydrogène ou la méthanation, l’un comme l’autre étant réversibles et donc pouvant faire office de stockage d’énergie si nécessaire.
Après, des dizaines de milliards, à l’échelle de l’investissement global, c’est pas grand-chose, la transition, entre l’adaptation du réseau, la construction des réacteurs, l’implantation des énergies renouvelables, le déploiement de l’hydrogène/méthanation/méthanisation/adaptation des barrages en STEP/etc.. ça représentera au moins 1000 milliards.