Pour entretenir la confusion et défendre son principal produit, le glyphosate, Monsanto aurait mis en place un programme de recrutement de trolls, chargés d’écrire des commentaires positifs sous les articles critiquant la firme américaine. C’est l’une des nombreuses révélations des « Monsanto Papers », qui ébranlent le mastodonte des pesticides.
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Ndlr : On pouvait évidemment s’attendre à des répliques de leur part, ils sont d’ailleurs légitimes à défendre leur produit, évidemment. …Mais de cette ampleur… Monsanto met la pression sur la France, directement : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/glyphosate-l-industrie-chimique-americaine-presse-la-france-de-revoir-sa-position_1939485.html Il n’est même pas question de savoir s’il est cancérogène ou pas. Classé « cancérogène probable », ça ne veut rien dire, tout est classé comme ça ou presque, le Coca aussi, des tas de choses sont classées dans la même catégorie. D’user de cet argument sent fortement le prétexte et donne un levier à Monsanto pour appuyer son propos, ce qui dessert (bon appétit) la cause. Le fait est qu’il est présent partout dans l’environnement, dans l’eau, dans la terre, dans l’ensemble des productions agricoles, même bio, et il est un perturbateur endocrinien ou tout du moins il le devient en contribuant massivement à l’effet cocktail. http://www.rfi.fr/science/20170914-sante-perturbateurs-endocriniens-foetus-effet-cocktail Sans compter qu’il représente une pollution. Du moment qu’on le retrouve partout, c’est un polluant aux effets délétères. Il faut donc s’en débarrasser à court terme, point !