Comment l’intelligence artificielle pourrait doubler la croissance de la France

Comment l’intelligence artificielle pourrait doubler la croissance de la France

Une étude d’Accenture estime que l’intelligence artificielle va modifie
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Ndlr : La disparition de l’emploi n’entre pas en ligne de compte dans les considérations permettant d’aboutir à des conclusions économiques. Le fait que le travail disparaisse et que de nouveaux métiers, inaccessibles à certaines franges de la population, apparaissent, ne change rien à la formidable croissance qu’il est possible d’avoir grâce à l’IA, rien de moins que ce que je dis depuis des années, ici-même et dans mon livre L’emploi salarié, un mythe passager.  Toutes les études et les croyances qui laissent à penser que les machines ne vont pas détruire l’emploi mais accompagner l’Homme reposent sur la technologie actuelle, l’IA des premier et second type, celles qui sont à l’origine de la troisième révolution industrielle commencée à la fin des Trente glorieuses avec l’apparition de la commande numérique. La TRI a déjà détruit considérablement d’emplois, que nous avons compensé en pourrissant la société de « bullshit jobs », en la complexifiant, en créant un cadre visant à rendre la société de plus en plus invivable dans le seul et unique but de créer des emplois inutiles. Aujourd’hui, 40% des emplois n’ont aucun rôle productif et seraient bien plus agréables s’ils n’existaient pas.  Mais là, dans cet article, nous parlons de la quatrième révolution industrielle, où les machines ne se contentent plus d’interagir avec l’environnement, mais elles réfléchissent par elles-mêmes à leurs interactions. En attendant de passer, vers 2050, à la cinquième révolution industrielle de la cognition synthétique, où les machines auront conscience d’elles-mêmes et donc capables de remplacer l’Homme dans toutes les fonctions sans exception. Ce qu’un humain peut faire, une machine pourra le faire, en mieux, plus vite, plus écologiquement, plus pragmatiquement. Le tout étant de comprendre que ce n’est pas une perte pour l’humanité, mais un gain potentiel énorme sur le plan sociétal. Une nouvelle économie avec une nouvelle humanité.   D’ici 2035 un certain nombre d’emplois aura disparu, mais de nouveaux métiers seront apparus, bien loin de compenser les emplois perdus. Mais la croissance ce n’est pas de l’emploi mais de la création de richesse, qu’il faut ensuite redistribuer. Voilà pourquoi nous sommes nombreux à soutenir que la seule solution est un revenu de base. Le rôle des entreprises n’est pas de créer de l’emploi mais de la richesse, qu’il convient ensuite de capter dûment pour la redistribuer au bien de tous, y compris des patrons, évidemment.   Ainsi, non seulement la perte des emplois ne compromet-elle en rien la croissance, mais l’IA est la source d’une nouvelle portée de l’économie traditionnelle en plus d’être celle d’une nouvelle industrie à plus forte ajoutée en raison de sa très haute technicité avec, en cerise sur le gâteau, le fait que les masses libérées du travail constituent une nouvelle couche économique au travers de l’intelligence collective.   En acceptant l’idée de la fin du travail pour organiser la société en conséquence, nous pourrions avoir une période au cours du XXIème siècle très similaire aux Trente glorieuses du XXème siècle. Avec une croissance deux fois plus faible, entre 1.5% et 3%, mais stable sur la durée et reposant sur un PIB d’un niveau incomparable avec celui du XXème siècle. L’incidence sur le développement sociétal d’une croissance de 2% sur un PIB de 2000 milliards ou 7% d’un PIB de 150 milliards n’est évidemment pas du tout la même.

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