Un risque de « bulle verte » dans la finance ?

Un risque de « bulle verte » dans la finance ?

La Commission européenne, qui a reçu les recommandations du group
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Ndlr : Comme je l’explique et le prédis depuis longtemps, les flux financiers se réorientent de plus en plus massivement vers la finance verte : la transition énergétique, écologique, au travers des investissements industriels.  Des investissements qui bien qu’ils sont appelés de tous leurs voeux par les écolos, doivent absolument être maîtrisés, sous peine d’induire une telle flambée des valeurs que les productions vertes pourraient devenir hors de prix. Alors que l’intérêt premier de la transition verte est qu’elle soit accessible au plus grand nombre.  La résilience sociétale est d’environ 30 ans, soit le temps à une génération de s’implanter et aux investissements en cours de parvenir à échéance. Pour la réorientation des investissements le signal du départ a été le Protocole de Kyoto en 1995, que beaucoup considèrent comme inutile parce qu’il n’a rien apporté. Or c’est faux, il a apporté le signal de départ du changement. Il a signifié pour les investisseurs que tout investissement à long terme dans le carboné était à perte et donc qu’il fallait investir désormais vers autre chose.  Durant 10 ans, il ne s’est strictement rien passé. Tout d’abord, personne ne savait quelle direction prendre, bien sûr. Il faut apprendre ce qui existe, faire ses choix. Même les investisseurs ont des intérêts variés, contrairement à ce que pensent les écolos, si les investisseurs investissent dans le pétrole, ce n’est pas parce que leur objectif est de tout faire pour polluer. Ces gens ont aussi des enfants, qui ont besoin de rouler en voiture et que les camions leurs livrent leurs biens.  Depuis 10 ans sont apparues des tas d’inventions sur la manière d’exploiter l’anthropie du 20ème siècle, réaliser des couches-culottes avec les méduses, de plus en plus nombreuses en raison de la surpêche ou le CO2 pour en faire du plastique, du carburant, de la fibre de carbone, du graphène, pour le transformer en meubles, carrosseries, batteries, supercondensateurs… et même de la nourriture. Les premiers investissements industriels ont eu lieu, dans des usines d’extraction, de production de plastique, des laboratoires de recherche.  D’ici moins de 10 ans désormais, les flux seront réorientés et alors ce sera le déclin du pétrole. Et là encore, contrairement à ce que certains s’imaginent, nous n’avons pas besoin du pétrole pour faire voler des avions, naviguer des bateaux ou faire rouler des voitures et des camions. Outre le fait que l’électrique va se développer de plus en plus, tous ces véhicules ne consomment que du carburant. Le carburant à base de pétrole en est un, ce n’est ni le seul, ni même le meilleur.

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