Le téléchargement de l’esprit ou émulation du cerveau, est une technique hypothétique qui pourrait permettre à un individu de se survivre par transfert de sa vie mentale, d’un support vers un autre. Son esprit serait transférer du cerveau à un ordinateur. Mythe ou réalité ?
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Ndlr : L’histoire, c’est déjà le volume de données. Des scientifiques s’étaient amusés à le calculer et ça représente des chiffres faramineux. Il faudrait atteindre une densité de données pour le stockage des millions de fois plus forte qu’aujourd’hui pour espérer pouvoir produire le support adéquat. Ensuite, ce qui est un mythe, c’est le transfert de l’esprit d’un cerveau biologique vers un autre, puisque les souvenirs sont la conséquence de l’organisation des synapses dans le système neuronal. Un souvenir est un élément purement biologique, ce qui induit qu’on pourra un jour lire un cerveau comme on lit un disque dur. Mais pour implanter dans un cerveau ce qu’on a lu dans un autre, il faudra organiser le cerveau de la même façon… ou le fabriquer, l’imprimer en 3D. En réalité, pour transférer un esprit, plutôt que télécharger les idées sur un support, il « suffit » de faire une cartographie intégrale du cerveau de manière à pouvoir le reproduire, comme une photocopie. Maintenant, ce qui n’est pas un mythe, c’est de pouvoir lire le cerveau de manière à enregistrer les idées qui constituent l’esprit, les souvenirs, les projets, les intentions, les émotions et ensuite de les enregistrer sur DD de manière à pouvoir conserver l’esprit dans une machine. Mais est-ce que nous parviendrons à l’éveil cognitif par ce biais ? Des chercheurs pensent que l’éveil cognitif se fera par l’intelligence artificielle exclusivement. D’autres pensent que si l’image de l’esprit enregistrée sur support de données est complète, alors la conscience se fera de facto. Un autre mythe en revanche est le téléchargement de connaissances comme dans Matrix, en tous cas instantané, parce que c’est possible, mais en laissant le temps au cerveau d’enregistrer, c’est-à-dire de modifier sa structure neuronale pour imprimer le savoir, soit pas plus vite que le rythme d’évolution biologique ne le permet.