La France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas veulent encadrer le déploiement des cryptomonnaies en Europe. [Lire plus…]
Ndlr : Mais c’est évident, on ne peut pas ne pas avoir de contrôle sur ces flux. Soit ils ne doivent pas être anonymes et simplement déclarés nommément annuellement aux autorités de chaque pays, soit ils doivent fonctionner sous l’égide des banques centrales et ainsi faire office de monnaie complémentaire.
C’est intéressant, ne serait-ce que d’un point de vue démocratique et favorable à la mondialisation, d’avoir des monnaies supranationales. Mais c’est à condition de ne pas détruire l’économie, évidemment. Les banques centrales devront s’adapter, les économies devront s’adapter, mais si les cryptomonnaies seront un support technique citoyen incontournable pour l’aboutissement d’une mondialisation plus équitable, aujourd’hui force est de constater qu’une cryptomonnaie ne peut servir qu’à la criminalité. Commercialement, son coût est tellement élevé et sa volatilité tellement instable que ça la rend tout bonnement inutilisable.
Et si on laisse venir sur le marché librement des monnaies comme le Libra, sans contraintes, alors il suffirait qu’il représente seulement quelques milliards pour posséder le potentiel de déstabiliser les économies nationales et même mondiale.