La récupération du CO2 industriel, le nouvel eldorado

La récupération du CO2 industriel, le nouvel eldorado

Première étape dans la chaîne de recyclage des émissions de CO2 associées aux activités humaines, le captage peut être réalisé à différents stades des process industriels. [Lire plus…]

Ndlr : Ca, ça ne devrait pas être considéré comme une décarbonation. Le prix du carbone devrait être augmenté, à 250 € / tonne ce serait idéal. Et on ne prend en considération que les émissions de la production industrielle, sans tenir compte de son captage. De sorte que l’industrie assume ses quotas carbone soit en capturant le carbone pour le valoriser, en l’utilisant ou le revendant, soit en décarbonant ses processus de fabrication. De considérer le captage à la source comme une décarbonation revient à dire que plus le carbone sera cher et plus la production sera polluante et plus l’industrie gagnera d’argent. Or, si on veut décarboner l’environnement, il faut non seulement capter le carbone atmosphérique pour inverser le réchauffement climatique, mais également décarboner l’industrie pour que sa production ne vienne pas concurrencer la dépollution. En laissant considérer le captage à la source comme une décarbonation, on prend le risque que le marché n’existe pas pour le carbone atmosphérique, plus cher à capturer parce que plus diffus, concurrencé par du carbone bon marché. Et donc c’est notre avenir qui est menacé. En outre, de capter le carbone à la source n’est pas de l’économie circulaire et encore moins symbiotique. De produire un déchet dans le but de l’utiliser est même plutôt le contraire. Le principe de l’économie circulaire est de limiter tant qu’à faire se peut les déchets et de réutiliser ce qui est incontournable. Il faut donc que l’industrie soit incitée non pas à capter ses émissions, mais à décarboner sa production, ce qui est très différent.

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