C’est la douche froide pour les batteries fabriquées en Europe

C’est la douche froide pour les batteries fabriquées en Europe

Des projets d’usines de batteries à plusieurs milliards d’euros sont à l’arrêt. Jean-Michel Apeuprès devait être responsable des estimations des besoins. Retrouvez l’édito de la newsletter Watt Else du 8 aout. [Lire plus…]

Ndlr : « de nombreuses usines de batteries ont été annoncées en Europe pour alimenter un marché en plein boom. »

Un marché sans avenir, d’autant que ce sont des tas d’usines reposant sur des technologies obsolètes. Il est heureux que la finance revienne à la raison, nous avons là une possibilité de faire mieux.

« Sans batterie haute tension, il n’y a pas de voiture électrique, c’est une évidence. »

Non seulement ce n’est pas une évidence, mais c’est faux. L’avenir est plutôt aux véhicules quasiment sans batterie. Nous avons également là l’opportunité d’en tirer les conclusions et d’en profiter pour transférer le coup de collier absurde de la construction acharnée d’usines sans intérêt vers l’adaptation de nos infrastructures et nos procédés de fabrication industriels de façon à avoir des véhicules plus spacieux tout en étant plus légers avec plus d’autonomie grâce au fait que leur batterie, de technologie plus avancée, est minuscule.

La ressource que l’on placera massivement dans les batteries, c’est comme celle que l’on investit dans le train ou l’isolation frénétique des logements : elle est juste gaspillée et perdue pour la transition écologique.