Adieu plaquettes de freins ? Le freinage par récupération pourrait être l’avenir de la voiture électrique

Adieu plaquettes de freins ? Le freinage par récupération pourrait être l’avenir de la voiture électrique

Une voiture sans plaquettes de frein, vous avez du mal à l’imaginer ? La recherche et le développement pourraient pourtant permettre de s’en passer s’ils parviennent à rendre le freinage régénératif plus performant dans certaines situations. [Lire plus…]

Ndlr : Depuis des années j’explique que les freins n’ont pas d’avenir sur la voiture électrique, tout simplement parce qu’ils y sont inutiles et même moins efficaces que le freinage par le moteur. Et de s’en passer supprime alors les microparticules du freinage, hautement toxiques et source d’une vraie pollution, même si moindre avec l’électrique que la thermique grâce à la récupération. Par ailleurs, ça représente aussi du poids en moins (pédale de frein, maître-cylindre, tubulure, disques, étriers, plaquettes, une bonne quarantaine de kilos) et des pièces à fabriquer en moins, c’est de l’énergie industrielle économisée et de la ressource consommée en moins. S’il y a encore des freins sur les voitures électriques, c’est uniquement pour des raisons technologiques, parce que ça implique d’avoir un condensateur capable de récupérer 100% de l’énergie du freinage. Aujourd’hui, les meilleurs font 39% et seulement quand la batterie n’est pas pleine. Si on choisit l’option récupération maximale et que les batteries sont pleines, le véhicule ne freine quasiment plus. De s’en passer est néanmoins l’avenir, aussitôt que les constructeurs ne seront plus contraints de transiger entre autonomie et capacitance du condensateur. Parce que le condensateur est beaucoup plus rapide et capable d’accumuler instantanément l’énergie, puis il se déchargera ensuite dans la batterie, plus lente, seulement sa densité d’énergie est beaucoup plus faible. Il est donc beaucoup plus volumineux. Par conséquent soit on met un condensateur, soit on met des batteries et les constructeurs se retrouvent contraints d’arbitrer sur leur stratégie commerciale, avec un condensateur aussi volumineux que possible, mais pas plus que nécessaire pour ne pas compromettre l’autonomie. Dans l’avenir la densité énergétique des batteries va augmenter, de même que celle des condensateurs et alors il sera possible d’avoir les deux et les freins disparaîtront. Et la meilleure, c’est que ça a déjà existé dans le passé, mais alors l’autonomie de la voiture était ridicule, illustrant parfaitement ce propos. Quoi qu’il en soit, la voiture électrique d’Hydro-Québec n’avait pas de freins. Le moteur était dans les roues et en faisait office. On voit dans la video la réelle efficacité du système et vous y verrez même qu’avec ce système il n’y a plus besoin d’assistance direction, il suffit de moduler la puissance dans les moteurs des roues avant :

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