“Visa et Mastercard auraient pu nous ralentir” assure le patron de Libra

“Visa et Mastercard auraient pu nous ralentir” assure le patron de Libra

Le projet de monnaie numérique Libra vivait un moment de vérité, lundi 14 octobre, lors du premier conseil de ses membres. Celui-ci avait lieu après le départ en cascade de nombreuses sociétés prestigieuses.
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Ndlr : Il reste quand même 21 entités. Ca risque d’être dur d’empêcher ce machin d’exister. Mais peut-être aussi que Libra pourra évoluer positivement au gré des problèmes qu’elle pourrait générer ? Impossible de le savoir sans laisser faire.

D’un côté les avantages sont considérables sur le plan de l’évolution. De l’autre, de la façon dont est constitué Libra, le danger ne l’est pas moins pour la stabilité de l’économie.

Le Libra reposant sur des monnaies en sous-jacent et sans monitoring des banques centrales correspondantes peut déstabiliser l’une ou l’autre et donc l’ensemble des monnaies concernées par ricochet et donc toute l’économie par effet domino. Et la taille critique pour obtenir cet effet n’est pas grande, il faut très peu de choses pour être le fameux « flocon de neige qui déclenche l’avalanche » cher à Rickards.

Un autre problème réside dans la place que Libra va occuper dans des pays quasiment sans économie, en Afrique en particulier. Il va très rapidement prendre la place de la monnaie officielle et donc compromettre les plans de développement nationaux.

En échange, il offre la possibilité à tous d’échanger, une alternative à la bancarisation et les africains ne manqueront pas de se l’approprier comme outil. Après tout, si il y a des gens débancarisés, c’est aussi de la responsabilité des banques et peut-être que la pression du Libra fera que les banques seront contraintes de bancariser massivement sans exigences particulières sous peine… de disparaître !

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