VIDEO : On sait exactement quand les robots nous dépasseront

VIDEO : On sait exactement quand les robots nous dépasseront

Quand les robots nous dépasseront dans tous les domaines

D’ici 50 ans, les robots nous dépasseront dans beaucoup de domaines. En même temps, ça devrait nous donner plus de temps libre pour nos passions. Faut-il se réjouir ? 🤔Vidéo via Loopsider 👍

Publiée par Kapaw sur Vendredi 21 septembre 2018

D’ici 50 ans, les robots nous dépasseront dans beaucoup de domaines. En même temps, ça devrait nous donner plus de temps libre pour nos passions. Faut-il se réjouir ? [Lire plus…]

Ndlr : Il y a UNE chose en laquelle ils ne sont pas prêts de nous dépasser : l’intelligence !

Pour deux raisons :

La première, c’est que d’ici à ce que leur « cerveau » soit capable d’héberger une intelligence, il va encore couler de l’eau sous les ponts, ce ne sera pas ce siècle. Ils seront équipés d’une intelligence de base, pour leur permettre de réaliser la fonction demandée, qu’on leur a demandé ou qu’ils ont décidé eux-mêmes de faire. Mais l’essentiel de leur intelligence se trouvera dans leur interconnexion avec l’intelligence artificielle universelle, qui ne sera pas « centrale », mais globale. Ce ne sera jamais un ordinateur central comme on en voit dans les films, tout puissant, mais un réseau neuronal de réseaux neuronaux dont les robots seront des synapses, des entités terminales.

La seconde, c’est que nous aussi nous serons interconnectés à cette intelligence artificielle, soit en permanence, par un implant neural, pour les transhumanistes exaltés, soit par nos accessoires, aujourd’hui le smartphone, mais demain bien évidemment beaucoup plus interactif. Avec la différence c’est que même si lorsque nous nous déconnectons nous perdrons des milliers de points de QI, il nous restera nos capacités cognitives humaines, qui nous rendent quand même suffisamment autonomes pour nous avoir permis d’aller jusque-là. Alors, habitués à déporter notre intelligence via notre interconnexion, notre cognition plus orientée vers l’interactivité que le stockage et le traitement des données nous handicapera vraisemblablement lors de nos déconnexions, mais évidemment bien moins que les robots qui une fois déconnectés n’auront pour eux qu’un réseau neuronal infinitésimal par rapport au nôtre.

Tout ceci fait que nous n’avons rien à craindre de l’intelligence artificielle puisqu’elle n’existera pas en marge de nous, en plus de nous ou à côté de nous, mais nous en ferons partie. Nous serons des entités terminales, des groupes terminaux de neurones et synapses au bout d’un embranchement qui viendront tous augmenter l’intelligence globale. Aujourd’hui, dix individus d’un QI de 100 ensemble, ça fait un QI de 100 sur 10 individus. Avec l’interconnexion, ça fait un QI de 1000. Le réseau interférant avec nos neurones sans que nous n’en ayons conscience, les exploitant pour le bien d’un ensemble supérieur à la masse totale que tous les interconnectés représentent. Et c’est déjà largement le cas aujourd’hui, alors que nous interagissons sur les réseaux sociaux, donnant des images à l’IA, des informations, des textes. En ce moment même mon texte est analysé par une IA, quelque part, qui va le stocker, l’analyser, interpréter ma manière de voir la chose, la synthétiser, la comparer avec d’autres et avec la réalité des faits qu’elle connaît et, un jour, parvenir à ses propres conclusions que nous pourrons alors nous approprier pour nous faire notre propre avis, comme nous le faisons aujourd’hui lorsque nous refaisons le monde entre amis en buvant un verre.

Il n’y aura plus d’érudits. Aujourd’hui les individus de chaque métier usent de clés pour se reconnaître les uns les autres et se retrouver entre eux dans leur congrégation, entre individus qui ont assimilé des données qu’on leur a intégré. Alors qu’avec l’IA, tout sera accessible en temps réel, avec la possibilité d’analyser et synthétiser à l’aide d’une intelligence infinie, universelle.

 

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