Un nouveau vigneron bio de Bourgogne est convoqué devant la justice pour avoir refusé de traiter sa vigne avec des insecticides, comme l’impose un arrêté préfectoral pour lutter contre la flavescence dorée, une maladie mortelle.
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Ndlr : Comme pour Emmanuel Giboulot, il s’agit de déterminer s’il est de bonne ou de mauvaise foi. Pour le moment, dans ses déclarations, il ne me semble pas de très bonne foi. Quoi qu’il en soit, la question se pose toujours de la responsabilité commune face à un fléau à la gravité incommensurable. Il faut bien comprendre que la flavescence dorée implique l’arrachage et la destruction des ceps des parchets atteints. C’est aussi grave que le phylloxera qui a ravagé les vignes au début du XXème siècle. De fait les arrêtés préfectoraux sur le sujet ne le sont pas pour rien. Mais, d’un autre côté, même s’il existe des insecticides bio aujourd’hui, le résultat écologique est le même avec la destruction sans distinction de la faune qui constitue l’écosystème biologique. Le bio au prix de la destruction des cultures? Ou la destruction des ravageurs au prix du bio?