Repenser le crowdsourcing

En 2012, quand la marque suisse de boissons sans alcool Rivella a souhaité lancer de nouvelles saveurs, elle a utilisé une plateforme d’innovation ouverte pour demander des idées aux consommateurs. Parmi les 800 réponses reçues, les managers ont noté que l’une d’elles – qui proposait la création d’une boisson saine saveur gingembre – semblait extrêmement populaire. Mais, en y regardant de plus près, ils ont constaté que le buzz autour de cette idée provenait surtout de quelques participants qui se démenaient bec et ongles pour obtenir des votes et des commentaires. [Lire plus…]

Ndlr : Très pertinent. Les minorités peuvent être très bruyantes, comme on l’a eu vu avec Hadopi ou on peut le voir avec les antivaxx. Quelques fanatiques avec un certain nombre de profils et très actifs, jusqu’à l’éxubérance pathologique, peuvent parvenir à faire croire, sur internet, qu’ils sont innombrables. Mais dès lors qu’il s’agit de mener une action concrète, ils ne peuvent pas rassembler puisqu’en fait ils sont seuls dans leur groupuscule.

Ca a l’air de rien, mais c’est méchant un groupuscule, dont les membres agissent comme des virus, par exemple les virus de l’UPR, de RN, les platistes, les antivaxx, les identitaires, etc.

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