Pourquoi planter des arbres n’est pas toujours une bonne idée

Pourquoi planter des arbres n’est pas toujours une bonne idée

Altération des écosystèmes, pression sur la biodiversité… planter des arbres peut parfois avoir des effets négatifs, met en garde le rapport du GIEC. [Lire plus…]

Ndlr : Sans compter que pour compenser les émissions de CO2, les arbres, c’est zéro, ça ne vaut rien. 1000 milliards d’arbres (pour info, il y a 0,4 arbre/m² en moyenne) absorberaient dix ans d’émissions en 40 ans de croissance. Il y a aujourd’hui 3000 milliards d’arbres sur la planète. Au maximum, il y en a eu 7000 milliards. En imaginant que l’on replante ces 4000 milliards d’arbres (ce qui représente quelques centaines de millions d’hectares) ils résorberaient donc 40 ans d’émissions en 40 ans. Autant dire rien…

Le reboisement est indispensable pour tout un tas de raisons, parce que les arbres rendent des tas de services. Leur respiration à l’origine des « rivières du ciel » sans lesquelles il ne pleut pas, elles sont indispensables au cycle de l’eau. L’épuration de l’atmosphère des microparticules qui se collent aux feuilles humides, puis la pluie les lavant les microparticules tombent au sol, l’enrichissant. Ils mettent le sol à l’ombre, limitant l’évaporation et protégent les espèces inférieures de la brûlure du soleil. Leurs racines s’enfoncent profondément, établissant des flux laminaires hydriques qui non seulement drainent l’eau à la surface pour alimenter les espèces inférieures, mais également amènent l’eau dans les aquifères. Ils retiennent la terre qui ainsi ne s’en va pas brunir les rivières lors des pluies. Etc… etc… etc…

Mais pour capter le carbone, ça ne vaut tout simplement rien. Et pour que tout ceci fonctionne, encore faut-il en passer par un climax. Autrement dit, on ne peut pas reboiser en plantant uniquement des arbres. Le reboisement doit se faire naturellement en semant des graines, ce qui permet au terrain de passer par diverses étapes de climax avant de parvenir à une forêt et donc le schéma de biodiversité qui y correspond. On lance des boules de graines, comme ça c’est la nature qui décide des espèces qui peuvent se développer et non pas l’humain, qui lui va d’échec en échec. L’humanité a planté des milliards d’arbres ces dix dernières années et au moins les deux tiers va très mal, quand ils ne sont pas morts.

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