Lutte contre le cancer : où en sont les traitements ?

Lutte contre le cancer : où en sont les traitements ?

Francetv info a interrogé le docteur Fabrice André, cancérologue et directeur de recherche à l’institut Gustave Roussy.
[ Lire plus… ]

Ndlr : Lorsque je dis, par exemple à propos des retraites, que les quadragénaires actuels en bonne santé ont de bonnes chances de vivre jusqu’à 140 ans et que ceux qui vivront 200 ans sont déjà nés (et donc potentiellement beaucoup plus, 1000 ans, puisque dans une vie de 2 siècles, la science va évoluer d’une manière incroyable), on me rétorque systématiquement le cancer en exemple. Les « tu tombes d’où? T’as vu Monsanto? Les pesticides, tout ça! » etc… pleuvent.  Outre le fait que notre société a parfaitement conscience de ce problème, la science avance considérablement. Et entre les premières nanothérapies, qui vont du nanobot télécommandé/préprogrammé qui va amener le médicament tueur de cellule directement à la cellule à la nanoparticule d’oxyde de fer dirigée par magnétisme qui va aller empoisonner la cellule plus les thérapies ciblées, un cancer sur deux est désormais traité.  Demain, il sera possible d’expurger génétiquement les gamètes, avant même la fécondation, de la propension au cancer.  Le cancer d’origine héréditaire sera alors pratiquement aboli. La lutte contre les comportements à risque commence et les cancers évitables seront évités.  Dans un monde à l’espérance de vie de 35 ans, comme il y a seulement dix ans dans bon nombre de pays d’Afrique, sachant que c’est à 50 ans qu’on trouve le plus fort taux de cancers, forcément, avec l’augmentation de l’espérance de vie à 65 ans comme aujourd’hui, le nombre de cancers explose. Non, ce n’est pas Monsanto.  A l’inverse, dans un monde comme le nôtre à l’espérance de vie de 65 ans, comme c’était le cas entre les deux guerres, il n’était pas très important d’avoir un comportement à risque. On risquait finalement assez peu d’avoir un cancer puisqu’on mourrait avant. Mais dans notre société moderne où l’espérance de vie va exploser, le nombre de cancers explose avec et la lutte devient naturellement un élément sociétal majeur.  Et plus l’espérance de vie potentielle s’élevera, plus les mesures de protection de la vie s’imposeront puisque plus on protégera la vie, plus on aura de chances d’offrir une longue vie à l’individu.  Vivre libre mais pas longtemps, vivre -très- longtemps et en bonne santé, mais contraint? A priori, vivre peut mais bien peut sembler être une bonne option. Mais les choses à venir sont si passionnantes que de s’en priver serait dommage. Je ne vivrai pas assez longtemps pour voir tout ce que je voulais voir, mais j’espère en voir suffisamment avant de disparaître.

Short link : https://lmc.today/sduh