L’impact économique positif des réfugiés sur les économies européennes

En cette journée mondiale des réfugiés, la Bulle Economique s’intéresse à leur impact économique dans les pays d’Europe. Une étude récente montre qu’ils sont loin d’être un « fardeau ». Au contraire. [Lire plus…]

Ndlr : C’est tellement évident… d’une manière générale, un enfant qui naît sur un territoire, c’est typiquement 150’000€ sur 25 ans avant qu’il ne devienne rentable. De l’argent qu’il faudra financer à crédit faute de bénéfice primaire. Un migrant, quel qu’il soit (et le réfugié est un migrant), c’est typiquement 30’000€ sur 5 ans avant qu’il ne soit rentable. Bien sûr, certains ne le sont toujours pas 15 ans après, mais d’autres le sont avant même d’arriver. Et globalement ça fait que l’immigration est une des ressources économiques principales des sociétés développées.

Et ce à plus d’un titre. Non seulement ça fait évidemment des consommateurs en plus et donc de l’activité économique, mais également d’un point de vue civilisationnel. Plus une civilisation est primitive est moins elle est spécialisée. Dans les civilisations primitives tout le monde chasse, cultive et fait des outils. Le meilleur chasseur pîètre cultivateur va cultiver quand même, même si moins que le cultivateur. Plus une civilisation est développée et plus elle est spécialisée. Ce qui fait que chacun fait ce qu’il sait faire de mieux. Le bon cultivateur cultive, le bon chasseur chasse, celui qui est le plus habile de ses mains fait les outils. Et ça fait que la culture comme la chasse sont bien plus efficaces et donc la société peut se développer.

Une fois que la société est développée, c’est le nombre de spécialisations qui va faire qu’elle sera plus ou moins évoluée. Au début il y a les chasseurs, les cultivateurs, les guerriers. Puis on ajoute les artisans, potiers, charpentiers, forgerons. Puis les mécaniciens, les électriciens. Et une société aussi avancée que la nôtre se retrouve avec des milliers de spécialités et dans chaque spécialité il y a une diversité de spécialistes. Et l’immigration apportant la diversité culturelle, c’est de plus en plus de spécialistes dans de plus en plus de spécialités. Pour faire cliché, notre civilisation ne sait plus vanner, à l’ère de la transition agroécologique, ce savoir-faire trivial pour certaines populations migrantes issues de civilisations moins avancées que la nôtre est crucial. Et le fait de les exposer à notre société développe la leur.

En développant la leur, en lui offrant la ressource intellectuelle pour émerger, on la rend apte à échanger avec nous et donc on développe les échanges internationaux, on favorise la mondialisation, qui fait reculer la misère, apporte l’éducation, la santé, à de plus en plus de gens qui sont de plus en plus libres de circuler.

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