Limitation de vitesse à 80 km/h : un coût exorbitant pour l’économie ?

Limitation de vitesse à 80 km/h : un coût exorbitant pour l’économie ?

L’abaissement de la limite de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes secondaires, annoncée aujourd’hui par le gouvernement, pèsera lourdement sur l’économie selon une étude. , Pour enrayer la hausse persistante
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Ndlr : D’ailleurs, la France a perdu déjà passablement de croissance avec l’érection par Chirac de la sécurité routière au rang de grande cause nationale.   Ses aficionados masquent cette réalité derrière l’actualité pour la justifier. Il n’en reste pas moins que s’il est évident que l’actualité internationale a une incidence sur le climat des affaires, on peut lire clairement les conséquences de la politique de sécurité routière dans une analyse basique d’un simple graphique (en cliquant sur le lien en-dessous) :  https://img15.hostingpics.net/pics/830881HISTPIBnote.png  97 : Lionel Jospin devient Premier Ministre, c’est la cohabitation. Il privatise à fond, c’est même lui qui privatisera le plus, à hauteur de 250 milliards en euros compensés. De sorte que la dette non seulement ne grimpe plus, mais elle descend même à un moment donné.   2000 : Jospin met en place des mesures sociales coûteuses, le débat sur la sécurité routière commence. Chirac la décrète « Grande cause nationale ».   2001 : les amendes commencent à pleuvoir, les contrôles se renforcent, les automobilistes prennent conscience qu’on en veut à leur peau. A l’automne, c’est l’attentat du WTC.   2002 : la France est épuisée par les conséquences du WTC, les mesures sociales de Jospin et la politique répressive de la sécurité routière. C’est Raffarin qui devient Premier ministre au printemps. Nicolas Sarkozy devient Ministre de l’Intérieur. Raffarin annonce des mesures favorables au pouvoir d’achat et aux entreprises.   2003 : C’est l’hystérie avec Sarkozy, la répression routière flambe. C’est le premier radar installé, les contrôles sont partout. Mais Raffarin a baissé les impôts et on parle d’introduire la création d’entreprise avec un capital de 1€. L’économie redémarre malgré tout. …Mais c’est en 2003 que la France annonce que son déficit budgétaire sort des clous de Maastricht, à cause de la politique de Raffarin favorable au capital, en baissant les impôts, sans diminuer les dépenses de l’Etat.   2004-2007 : la France est en déficit, la dette s’envole, mais le pouvoir d’achat est au beau fixe, les entreprises peuvent naître sans capital, la croissance est là. Dominique de Villepin devient Premier Ministre en 2005.   2007 : Sarkozy est élu président. Première mesure massive annoncée : les radars, 5000 radars qui couvriront le territoire. La chute est aussi massive que la répression routière. A CE MOMENT-LA ON VOIT BIEN QUE LES RADARS ONT COUTE 1% DE CROISSANCE !!!   2008 : Le crash à l’automne qui achève notre croissance. A noter que sous Sarkozy, le Premier ministre, c’est François Fillon. Et Thierry Breton, ami intime de Nicolas Sarkozy, Ministre de l’Economie sous Chirac devient Président du Directoire d’Atos, qui fabrique les radars puis en deviendra le PDG en 2009.  C’est très commode d’avoir le président qui fait implanter 5000 radars de l’entreprise dirigée par un ami.   Après, ne jetons pas bébé avec l’eau du bain, Thierry Breton a été un PDG exceptionnel pour Atos. De vendre 5000 radars aide considérablement aux investissements de croissance pour l’entreprise.

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