Les robots, une solution déjà en place à l’hôpital pour faire des économies

Les robots, une solution déjà en place à l’hôpital pour faire des économies

Le gouvernement se donne l’ambition de développer les soins en ambulatoire dans les hôpitaux. Les robots viennent déjà en renfort dans certains établissements.
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Ndlr : Et il en faut bien plus, pour diminuer le personnel, qui est à l’origine de la surcharge de travail. Si on pouvait diminuer par deux le personnel, on diviserait par deux la surcharge de travail.  C’est contre-intuitif, mais en réalité c’est parce qu’il y a beaucoup trop de personnel dans les hôpitaux qu’il y a autant de malades. 75% des infections traitées par les hôpitaux sont d’origine nosocomiale, c’est-à-dire contractées lors d’un séjour, ou en rendant visite à quelqu’un ou au contact de quelqu’un qui a été en contact avec l’hôpital. Et ça, c’est dû au surnombre de personnel qui favorise la diffusion des germes pathogènes. Donc plus il y a de personnel, plus il y a diffusion, donc d’infections à traiter, donc de travail, donc de stress qui induisent des erreurs qui donnent un surcroît de travail et un stress supplémentaire. C’est un cercle vicieux qu’il faut briser.   Le problème, c’est que si on diminuait le personnel, comme ça ne produirait un effet notable qu’au bout d’au moins deux ou trois ans, la charge ne serait pas supportable. Et pour financer l’automatisation en amont, les moyens manquent clairement. Si on ajoute à ça la pression de la résistance, pas le choix, il faudra une période de transition sur une vingtaine d’années pour étaler les investissements et diminuer progressivement le personnel tout en optimisant le diagnostic, cause lui aussi de près du tiers des soins totaux à l’hôpital en raison des traitements inadaptés qui laissent s’aggraver la pathologie, font que les soins durent plus longtemps et coûtent beaucoup plus cher voir en induisent de nouveaux.   Déjà aujourd’hui les ordinateurs à diagnostic sont plus précis de plusieurs points, de 70% pour un médecin généraliste, le taux de bon diagnostic passe à près de 80% avec un ordinateur et proche de 100% avec un médecin assisté par un ordinateur.   C’est un gain multiple :   – Les robots peuvent être désinfectés avec des produits insupportables aux humains.   – Les services qu’ils rendent, le personnel n’a pas besoin de les rendre et peut se focaliser sur les patients.   – La fabrication des robots induit une nouvelle industrie à très forte valeur ajoutée génératrice de nouveaux emplois, même si c’est peu, mais de bonne qualité.   – La présence des robots permet de diminuer le personnel et donc la diffusion des pathogènes à tous les niveaux. Par exemple, alors que le personnel d’entretien remonte des bactéries des sous-sols, qui ne sont pas aseptisés, le robot, lui, ne descend jamais au sous-sol, il rejoint son responsable à l’entrée du corridor, devant une porte, où il lui fait le plein de produit de nettoyage.   – L’interaction ordinateur/médecin permet de quasiment gommer les erreurs de diagnostic et de mauvais traitements tout en permettant des diagnostics plus rapides aux médecins et donc de passer plus de temps sur chaque patient avec un résultat plus fiable optimisant la ressource hospitalière.

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