Les frais bancaires augmentent plus pour les clients en difficulté

Les frais bancaires augmentent plus pour les clients en difficulté

Une facture qui a grimpé de plus de 10% en 4 ans pour les « petits » clients
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Ndlr : Ben, de toute façon, les riches n’ont pas de frais du tout, ils ont même un petit rendement, alors… Faut pas croire, si vous dépensez 15k par mois, votre Visa Platinum est gratuite.  C’est con à dire, mais il n’y a que les pauvres qui coûtent aux banques !! Il est donc plus que temps de se poser la question de leur position dans notre société. Etant devenues incontournables et bénéficiant d’un oligopole absolu par la concession, ont-elles le droit d’être une activité commerciale libérale comme une autre?  N’ont-elles pas une responsabilité sociétale?  Avant, la banque était le partenaire financier de l’économie. La société lui confiait le rôle de la création monétaire et de la gestion des flux financiers. EN ECHANGE le banquier était le partenaire, LE PARTENAIRE de ses clients qu’il contribuait à développer. C’était un échange, en somme, un contrat synallagmatique macrosociétal, la banque faisait partie intégrante du Contrat Social. Aujourd’hui, le banquier détient les prérogatives et sa source d’approvisionnement les obligations. Le banquier n’a strictement AUCUNE obligation, AUCUN devoir envers ses clients. Si le client n’est pas content il va se faire arnaquer ailleurs, point barre. La population est ASSERVIE par le système bancaire.  Donc soit on régule, en limitant les frais TOTAUX (donc agios éventuels inclus) à 20€ par mois au lieu de 88€, soit on laisse les frais tels qu’ils sont, mais on met en place une solution qui garantit un compte gratuit avec une VIsa internationale incluse. Ou alors on rétablit le cash et on peut se faire verser son salaire par mandat ou en liquide à la caisse, au choix. Mais là, il va falloir faire quelque chose, parce que de rendre un secteur économique incontournable en lui accordant le droit d’arnaquer tranquillou ses clients comme bon lui chante, c’est incompatible.  La banque n’est pas juste un service auquel on fait appel, elle est un besoin social, une obligation, même. Partant, certains métiers occupent une position particulière dans la société et doivent répondre à des impératifs. Comme pharmacien, fabricant de médicaments, médecin, agriculteur, etc. De nourrir ou soigner la population, de financer l’économie, ne sont pas des prestations comme coiffeur ou marchand de TV, ce sont des professions qui évoluent dans un schéma différent qui répond à un besoin vital.  Tout comme les terres des agriculteurs n’étant pas extensibles il est crucial de veiller à ce qu’elles soient bien exploitées pour nourrir tout le monde. Tout comme le fournisseur d’eau ne doit pas pouvoir couper l’eau, ce qui revient littéralement à tuer les habitants. Tout comme le fournisseur d’électricité ne doit pas avoir le droit d’empêcher de se chauffer. Tout comme un hôpital ne peut pas refuser de soigner. Peu importe comment on répond à ces impératifs, par des dispositifs de contrainte, des saisies, des obligations de part et d’autre, mais ils doivent fonctionner, il y va de la vie des citoyens.  Aujourd’hui, sans compte en banque, c’est la rue. Vous pouvez avoir un travail, une voiture, un appartement, si vous n’avez plus de compte en banque, vous vous retrouvez très rapidement à la rue dans le dénuement complet.  Donc soit on organise la société pour que ça ne soit pas le cas, soit on décrète que la profession de banquier n’est pas une profession libérale comme les autres et que le compte de base est une obligation sociétale qui doit répondre à des critères légaux auxquels sont soumis toutes les banques de détails. Et celles qui ne sont pas contentes ne font plus de banque de détail. Et si elles veulent en faire, alors elles assument les conditions de base.  Ca semble être la moindre des choses. D’autant qu’il ne s’agit pas d’une contrainte compromettante, mais que le compte de base ne soit pas contraignant pour les couches les plus faibles. Là, il est cher, source de péril et de soucis, c’est un vecteur d’inégalité qu’il est facile et nécessaire de combattre.

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