Officiellement, les prix sont orientés à la baisse dans les rayons des grandes enseignes. Mais industriels et distributeurs ne manquent pas d’idées pour les gonfler discrètement. Revue de détail.
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Ndlr : M’en fous, moi ça ne marche pas, je regarde tous les prix unitaires. Cela dit, il manque plusieurs méthodes dont une, LA PRINCIPALE, qui consiste à faire un emballage plus petit, mais de même volume apparent. Au lieu d’une face légèrement bombée, on a une face plus « design », légèrement creuse. Et pour expliquer pourquoi, on met un autre doseur ou bouchon et on écrit en gros sur l’étiquette : « nouvel emballage design, plus pratique ». Et on peut même pousser : « jusqu’à la dernière goutte/miette/morceau/etc… plus propre et vous économisez ». Il y a aussi l’astuce de l’ingrédient trop cher, comme Yop qui a cessé de mettre du colorant fraise dans ses produits, parce que le colorant vaut plusieurs dizaines de milliers d’euros le litre. Même s’il en faut peu, ça se ressent sur un prix de fabrication en centimes. ….Alors ils ont supprimé purement et simplement le colorant, tout en augmentant le prix et en se vantant de la hausse de qualité : « nouvelle recette sans colorant » = donc meilleur. Ou encore le chocolat, pour lequel les noisettes valent au moins 3x moins cher que le cacao. Alors plus on met de noisettes, plus c’est une spécialité et donc plus on vend cher le chocolat, mais moins il y a de chocolat. Et si on met de grosses noisettes entières, ça permet d’avoir une plaque très fine qui ne sert qu’à fixer les noisettes entre elles, mais doit être emballée dans un gros emballage suffisamment épais pour accepter les noisettes. Etc…etc…etc…