Le populisme est-il proche du peuple ?

Le populisme est-il proche du peuple ?

Cette année en Europe, la France, l’Allemagne et les Pays-Bas connaîtront des élections majeures.Alors que la « menace populiste » est invoquée, il s’agit de questionner la relation particulière du populisme au peuple.
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Ndlr : Non, par définition, parce que le populisme consiste à exploiter les raccourcis les plus directs dans les esprits pour obtenir l’écoute par la démagogie, le plus souvent en faisant appel aux instincts les plus primaires de la population. Pour obtenir l’écoute, on peut soit considérer le peuple comme un adulte et lui expliquer les choses et leur intérêt, soit le prendre pour un enfant et lui donner à entendre ce qu’il souhaite profondément entendre.   Le peuple a une tendance naturelle à l’empathie. Quand vous attrapez quelqu’un par la manche en lui disant que vous avez faim, il y a de bonnes chances pour qu’il vous donne un bout de son sandwich, il ne va pas pour répondre « casses-toi sale nègre » ou « retournes chez toi sale bougnoule ». Dans sa nature profonde, il voudrait aider. Mais confronté aux problèmes macro-sociétaux qui le dépassent largement, il cherche des solutions qui lui sembleraient les moins pires et dans son échelle d’importance, il y a bien évidemment d’abord son propre peuple. Il s’interdit de penser à mal pour les autres, mais si un élément perturbateur politique intervient en lui fixant clairement comme cible les immigrés, ou les drogués, ou les jeunes, ou les machines, que sais-je, comme solution, alors il se sent dédouané de sa vilaine pensée et légitimé à l’accepter comme telle.   De facto, l’élément politique perturbateur devient populiste parce que « proche du peuple », en réalité, juste un populiste qui, par définition est un élément perturbateur qui fait appel aux démagogies les plus simplistes pour obtenir l’écoute, faisant des masses sensibles à son discours des VICTIMES ! Qui, confrontées alors à la majorité qui refuse le simplisme démago de ces populistes, doivent se solidariser autour de ces idées nauséeuses qui les empoisonnent, se séparant alors de leur base sociale, fracturant la société en des camps opposés, les uns refusant les idées simplistes, les autres se cantonnant par simple idéologie simpliste à leurs positions démagogiques, perdant de vue l’origine même de leur appartenance qu’ils défendent alors, comme n’importe quel disciple obnubilé de n’importe quelle secte.   Un populiste est le gourou d’une secte politique, Marine Lepen, Etienne Chouard, Pierre Rhabi, François Asselineau, des discours édulcorés, simplistes, parfaitement démagogiques auxquels une fois qu’on a adhéré, on devient un adepte de la cause, un disciple du propos que l’on ne défendra sans plus penser, juste par idéologie. Aucun sujet n’est en lui-même populiste, tout peut être débattu. Ce qui le rend populiste c’est qu’il est exploité de manière démagogique pour obtenir l’audition des masses.

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