Le Cab condamné à requalifier un ancien chauffeur en salarié, jurisprudence en vue…

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Ndlr : Ces entreprises ne sont pas des concepts d’économie collaborative. Le rapport de subordination qui est manifeste entre elles et les chauffeurs le démontre. Ce sont juste des concepts opportunistes ultra-néolibéraux qui exploitent le capital des autres.  Avec les condamnations d’Uber ou Le Cab, ce n’est pas que le système résiste à la nouvelle économie, c’est juste qu’il empêche qu’elle ne soit pas nouvelle mais simplement un mauvais renforcement de l’actuelle. Si ces sociétés veulent être dites collaboratives, il va falloir que leur capital soit en mains des chauffeurs et ce sont eux qui décident, en assemblée générale, avec les autres actionnaires, des règles qui s’appliquent.  Dans le cas de Le Cab, ils ont estimé qu’un chauffeur ne se connectait pas assez souvent alors ils s’en sont séparés. Faudrait savoir, c’est un employé ou un client de la plate-forme ? Soit les personnes qu’il transportent sont ses clients et lui-même est simplement client de la plate-forme pour obtenir ses clients,, soit ce sont des clients de Le Cab et donc lui est le salarié de la plate-forme.  Uber avait fait un coup similaire en décrétant une baisse généralisée du tarif de prise en charge. De quel droit ? Que l’on doive accepter un tarif de base pour pouvoir utiliser la plate-forme est une chose. Que ce tarif soit décrété librement par la plate-forme en est une autre. Si les chauffeurs se retrouvent contraints de l’appliquer, c’est donc qu’il y a un lien de subordination. Ce ne sont pas des indépendants qui exploitent une plate-forme pour leur clientèle, mais des salariés de la plate-forme qui transportent ses clients.

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