Les niveaux de pollution enregistrés en 2022 ont légèrement baissé sur Paris par rapport à 2021, sauf pour l’ozone (O3).
Ce constat est essentiellement lié à la baisse tendancielle des émissions du secteur résidentiel et du trafic routier et des conditions météorologiques dispersives avec des températures globalement clémentes en période hivernale, qui ont limité les émissions du chauffage résidentiel.
Grace à une poursuite de la tendance à la baisse des niveaux de pollution chronique, la population exposée est en nette diminution par rapport à 2021. Cependant, les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) restent problématiques à Paris, avec des dépassements récurrents de la valeur limite annuelle. En 2022, 10 000 Parisiens sont concernés par ces dépassements.
Pour les particules PM10 et PM2.5, les valeurs limites sont respectées en 2022. Pour les PM10, l’objectif de qualité est ponctuellement dépassé aux abords des axes routiers importants. En revanche, pour les PM2.5, les concentrations mesurées excèdent toujours l’objectif de qualité.
Pour l’ozone (O3), les dépassements de l’objectif de qualité sont généralisés à l’ensemble de la région.
L’ensemble des parisiens sont concernés par un dépassement des recommandations de l’OMS pour ces 4 polluants.
Les informations sur les niveaux de pollution en région Île-de-France sont disponibles sur le site internet d’AIRPARIF [Lire plus…]
Ndlr : Plusieurs millions de morts en Europe en raison de la mauvaise qualité de l’air, la plupart en ville. On voit ici, avec l’image d’illustration, de manière concrète, le résultat des mesures de réduction du trafic : ZFE qui ont sorti de la circulation la plupart des véhicules les plus polluants, remplacés souvent par des véhicules électriques. Piétonisation des berges. Suppression de places de parking. Canalisation des flux, par exemple avec seulement deux voies au lieu de 4. De plus en plus de zones inaccessibles aux véhicules en centre-ville, etc.