LA SUISSE MET UN TERME AUX NÉGOCIATIONS SUR SES RELATIONS AVEC L’UE

LA SUISSE MET UN TERME AUX NÉGOCIATIONS SUR SES RELATIONS AVEC L’UE

La Suisse met un terme aux négociations sur ses relations avec l’Union européenne. [Lire plus…]

Ndlr : Il y a des années que je prédis qu’un jour l’UE aurait des exigences auxquelles la Suisse ne pourra répondre et qu’elle entrera alors dans l’UE avant 2025 après une crise économique… le décor se met en place pour me donner raison. Il se pourrait que la Suisse entre dans l’UE en même temps que le Royaume-Uni.

Maintenant si l’UE le décide elle peut mettre fin aux accords bilatéraux… et alors c’est la faillite qui guette la Suisse. En 2014, le simple fait que la BNS abandonne la parité franc-euro avait plongé la Suisse dans une crise terrible, alors si elle perd l’accès au marché unique, c’est tout bonnement la faillite.

Après, il s’agit certainement de gesticulations diplomatiques, à voir ce que ça va donner. S’il n’est pas dans l’intention de l’UE d’activer la clause guillotine, alors les suisses ont eu raison. C’est la conséquence du Brexit, où les britanniques ont obtenu bien trop d’avantages par rapport aux contraintes que les suisses ont connu alors qu’ils sont membres de l’AELE.

Toujours, la Suisse dépend tellement de l’UE qu’en 2014 rien qu’avec la décision de la BNS d’abandonner la parité euro-franc, elle a connu une crise économique d’une violence rare. C’est dire si elle perd le marché unique et l’espace Schengen.

Néanmoins une autre possibilité pourrait se faire jour : une association nouvelle entre les pays non-membres qui pourraient ainsi appuyer sur l’UE et rétablir l’équilibre. Une association entre le Royaume-Uni, la Suisse, le Liechtenstein (qui a adopté l’euro mais n’est pas dans l’UE), l’Islande, peut-être la Norvège qui se laisserait convaincre, pour économiser le coût de l’adhésion au marché unique et la contrainte de Schengen… et d’autres pourraient peut-être quitter l’UE pour rejoindre ce nouveau groupe. Le Danemark, la Suède, la Pologne, la Hongrie, l’Autriche. Nous nous retrouverions alors avec deux unions européennes. L’UE ne pouvant se permettre de perdre l’accès à ce nouveau marché serait contrainte d’accepter le libre-échange sans conditions.

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