Lors « La Présidentielle du numérique », les représentants des candidats à la fonction présidentielle ont débattu autour de la souveraineté numérique.
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Ndlr : Il ne s’agit pas tant de cybersécurité, mais de nouvelle économie, les données sont la richesse de demain et au-delà de protéger la vie privée des citoyens, du moins ce qu’il en reste, il s’agit de préserver notre économie qui reposera sur ces données et que ce ne soient pas d’autres qui les exploitent à notre place. L’enjeu est juste gigantesque. Un excellent article avec lequel j’abonde complètement. Il y a la même différence entre le souverainisme et la souveraineté numérique qu’entre le patriotisme et le nationalisme. Et avec le même risque territorial, sur les points de vue sécuritaires, traitement des données, etc… La taille critique, c’est clairement l’Europe, à échelon national, il n’est tout simplement pas possible d’acquérir une souveraineté numérique. La Russie l’a fait, les américains l’ont fait, mais l’un fait 250 millions d’habitants et le taux de connexion est autrement plus faible que le nôtre et les compétences pointues plus répandues et l’autre est la première économie de la planète. Nous devons protéger nos données , déterminer des règles, précisés, de leur utilisation, sans pour autant l’empêcher parce qu’au-delà de l’UE il y a le monde avec qui pour échanger nos données doivent être accessibles. Et il faut faire appliquer drastiquement ces règles par des moyens adaptés, des infrastructures nouvelles, compétentes, avec un vrai pouvoir coercitif.