La « liste rouge » des médicaments génériques. Non, les génériques ne sont pas systématiquement équivalents aux originaux

La « liste rouge » des médicaments génériques. Non, les génériques ne sont pas systématiquement équivalents aux originaux

Des différences de dose entre un médicament générique et son original peuvent entraîner chez les patients des conséquences graves.
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Ndlr : Combien de fois a-t-on entendu : « c’est la même molécule »… Oui, mais un médicament, ce n’est pas seulement une molécule, d’autres paramètres entrent en jeu, comme la galénique. Le but d’un médicament n’est pas d’empoisonner le corps avec des molécules miracle pour augmenter les chances que l’une ou l’autre tombe sur la zone à traiter tout en traitant en même temps tout le reste, y compris ce qui est sain. Non, il vaut bien mieux un médicament dont la fabrication, la posologie, le protocole d’application, font qu’il y a peu de molécules mais qui vont au bon endroit au bon moment traiter la bonne affection. Du coup, certains génériques sont surdosés pour compenser leur manque d’efficacité. D’autres sont de meilleure qualité que l’original, une véritable innovation…avec le problème qu’étant moins connus, ils sont moins documentés et c’est ce qui est arrivé à cette personne qui est morte d’avoir pris l’original au lieu du générique, qui était plus efficace. Alors, tous les médicaments ne sont pas concernés bien évidemment…et c’est tout l’intérêt de cet article qui donne vers l’AFMPS (Agence Fédérale du Médicament et Produits de Substitution), l’agence belge qui régit les génériques.Pour ma part, j’ai la chance de ne pas avoir besoin de médicaments trop spécifiques, mais lorsque ça m’arrive, j’aime mieux vous dire que je pougne tout pour m’assurer que le générique est bel et bien le même, avec le même dosage, les mêmes effets.  Ne soyez pas méfiants, soyez prudents…surtout si votre pharmacien est un fan convaincu des génériques. Passion n’est pas raison.

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