La France veut faire rentrer les monnaies virtuelles dans le rang

La France veut faire rentrer les monnaies virtuelles dans le rang

Michel Sapin, le ministre des Finances, entend notamment limiter l’anonymat des transactions, et intégrer les monnaies virtuelles dans les champs de l’ISF et de l’imposition sur les bénéfices commerciaux ou non commerciaux.
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Ndlr : Evidemment, c’est normal. Un bénéfice est un bénéfice et une transaction est une transaction, point. Si on vend une voiture de sport contre une maison à un collectionneur et que la maison est de valeur supérieure à la voiture, on va payer des impôts sur le bénéfice, en plus des charges sur la transaction, c’est normal. Il ne manquerait plus que les transactions en monnaie virtuelle échappent à l’impôt, ce serait le sommet, ça. Surtout en ce qui concerne les entreprises.Bien sûr qu’on paie des impôts sur le revenu sur la transaction. Sur TOUTE transaction. Ce serait trop simple de ne pas payer d’impôts sinon. On s’échange une barque de pêche contre un jet, un tableau de maître contre un paquebot, un porte-clés contre un château……Et on paiera en plus des impôts sur la plus-value à la revente si ce n’est pas notre résidence principale.Les crypto-monnaies sont des monnaies virtuelles, mais qui réalisent des transactions réelles. Accessoirement, les devises aussi sont des monnaies virtuelles. Seulement 8% de la masse monétaire est imprimé.Il s’agit de les intégrer dans l’évolution de la société. Avec internet qui abolit les distances, il est normal d’avoir désormais des monnaies supranationales…et même extra-terrestres, parce que les premières transactions avec l’espace sont envisagées pour…2017! Avec l’ouverture du premier hôtel spatial. Et Ebay a déjà créé la première monnaie spatiale.Une monnaie nationale (ou régionale dans le cas de l’Euro et du Dollar) dans un monde globalisé n’est plus la mieux adaptée aux transactions. Avec la globalisation, plus les transactions se réalisent dans un cadre international et plus le coût des transactions augmente et vient grever la compétitivité des entreprises. D’autant que sur internet les marges étant considérablement plus faibles en raison des coûts infrastructurels réduits, du marché plus grand et de la concurrence qui comprime les prix, ces coûts rognent le bénéfice. Il s’agit donc d’imaginer des systèmes d’échanges plus performants, plus rapides, moins chers, plus souples, au même titre que internet permet des échanges plus performants, plus rapides, moins chers et plus souples. On ne combat pas des missiles avec un lance-pierre…

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