Attaquée pour avoir critiqué l’action de la Banque centrale européenne (BCE) dans un arrêt retentissant, la Cour constitutionnelle allemande règle ses comptes avec les institutions européennes. [Lire plus…]
Ndlr : Non, mais la Cour Constitutionnelle allemande non plus. Cela dit, il est du bon droit de l’Allemagne de vouloir changer les choses, elle peut demander à la Commission d’intervenir, ou le faire elle-même et ensuite faire voter le Parlement.
Le fonctionnement de la BCE est évidemment discutable. Mais par contre elle n’a pas à tenir compte de la décision de la Cour Constitutionnelle allemande, qui ne la regarde pas, ni de près, ni de loin.
A mon avis nous sommes à l’aube d’un joli épisode démocratique qui débouchera sur une profonde évolution de la place de la BCE au sein de l’UE. L’Allemagne a l’avantage du poids pour faire peur. Si tout-à-coup les autres pays membres prenaient peur qu’elles quittent l’UE et donc que ça y mette potentiellement fin, elles vont voter une résolution favorable.
Il va y avoir du rififi diplomatique au prochain Conseil européen.