Après une semaine de négociations par visioconférence, le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) se sont quittés vendredi sur un constat d’échec. Les positions des deux blocs sur leur future relation commerciale restent irréconciliables. [Lire plus…]
Ndlr : Mais c’est tellement évident… il faut bien comprendre qu’ils ne peuvent pas offrir l’accès au marché unique aux britanniques alors que l’exigence première c’est l’adhésion à l’Espace Schengen, qu’ils ont exigé de la part de la Norvège, l’Islande, la Suisse… Et donc s’ils veulent un accès privilégié, à défaut d’un accès ouvert, il faut à minima qu’ils respectent les normes sociales et environnementales européennes, c’est la moindre des choses, sans quoi ça abaisserait leur niveau. Or le principe même des règles de libre-échange est que ce sont les normes les plus élevées des deux camps qui sont appliquées.
A partir de là, si les britanniques ne mettent pas de flotte dans leur vinasse, il n’y a pas grand-chose à négocier, juste un accord de libre-échange, dans les mêmes conditions qu’avec tout extra-européen, comme le CETA, rien de plus.
Mais cette gabegie ne durera pas longtemps, les britanniques vont très vite en faire les frais et revenir dans l’UE, mais cette fois sans opting-out, en adhérant à Schengen et en adoptant l’Euro.