Hubert Reeves, parrain de l’Agence française de la biodiversité

Hubert Reeves, parrain de l’Agence française de la biodiversité

La réaction d’Hubert Reeves, nommé parrain de la future Agence française de la biodiversité prévue par la loi biodiversité.
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Ndlr : Et hop, le petit populisme qui va bien…   Ce genre d’agence ne devrait pas exister, c’est typique d’une société ultra-constructiviste parfaitement inefficace. De même que le Ministère de l’Ecologie n’a pas lieu d’être non plus.  L’Ecologie n’est pas une cause à défendre, elle doit être une conséquence du fonctionnement économique de la société. Il s’agit de la décrire, de manière succinte et qu’elle fasse partie intégrante de toute intervention, de toute action, de tout investissement.   Techniquement, si l’écologie était un des points cruciaux de chaque ministère, les économies seraient considérables et l’Économie serait bien plus dynamique.   Concrètement, ça donnerait un cahier des charges du genre :  – Le projet répond-il à un besoin ?  – Est-il écologique ?  – Est-il indispensable ?  En cas de réponse non à l’un de ces paramètres, on ne fait pas, point !  Et si on veut quand même le faire, on fait en sorte que la réponse soit oui à tous les paramètres en adaptant le projet pour qu’il le permette. Et c’est seulement après ça qu’on en détermine les coûts, la faisabilité et la recherche du financement. Par opposition à aujourd’hui où la politique impose d’avoir des ministères concurrents pour entrer en confrontation, parce que tout repose sur une seule et unique question :   « Combien est-ce que ça coûterait de faire ça ?  » . Ce qui est absurde, on ne met pas en place un projet parce qu’il est réalisable et c’est une des raisons essentielles pour lesquelles nous sommes dans cette situation. Et cette Agence française de la biodiversité est une coûteuse absurdité de plus.

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