Et si on s’habillait avec des orties?

Et si on s’habillait avec des orties?

Le monde du textile travaille de plus en plus sur des tissus issus de biodéchets ou de plantes considérées comme des mauvaises herbes.
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Ndlr : Et pour la faire pousser, il suffit de toujours pisser au même endroit, c’est ce que je fais, pour la soupe, parce qu’en plus de permettre la fabrication de textiles parfaitement écolos de même qualité que le coton, voire supérieure, elle est saine et délicieuse. Il serait temps d’arrêter de pousser mémé dans le coton. « Un jour il voyait des gens du pays très occupés à arracher des orties ; il regarda ce tas de plantes déracinées èt déjà desséchées, et dit : — C’est mort. Cela serait pourtant bon si l’on savait s’en servir. Quant l’ortie est jeune, la feuille est un légume excellent ; quand elle vieillit, elle a des filaments et des fibres comme le chanvre et le lin. La toile d’ortie vaut la toile de chanvre. Hachée, l’ortie est bonne pour la volaille ; broyée, elle est bonne pour lès bêtes à cornes, La graine de l’ortie mêlée au fourrage donne du luisant au poil des animaux ; la racine mêlée au sel produit une belle couleur jaune. C’est du reste un excellent foin qu’on peut faucher deux fois. Et que faut-il à l’ortie ? Peu de terre, nul soin, nulle culture. Seulement la graine tombe à mesure qu’elle mûrit, et est difficile à récolter. Avec quelque peine qu’on prendrait, l’ortie serait utile ; on la néglige, elle devient nuisible. Alors on la tue. Que d’hommes ressemblent à l’ortie ! — Il ajouta après un silence : Mes amis, retenez ceci, il n’y a ni mauvaises herbes ni mauvais hommes. Il n’y a que de mauvais cultivateurs. » Victor Hugo, Les Misérables, Tome I (1890).djvu/315

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