Economie du partage ou partage de l’économie ?

Economie du partage ou partage de l’économie ?

La nouvelle économie se développe mais les modèles diffèrent. Attention à ne…
[ Lire plus… ]

Ndlr : C’est bien de préciser, mais nous relèverons la contradiction : « l’économie collaborative se base sur la production de biens et (surtout) de services en commun, s’appuyant sur une ORGANISATION HORIZONTALE, facilitée notamment par l’usage de plates-formes internet. L’économie de partage est une ORGANISATION DE PAIR A PAIR, où LES INDIVIDUS S’AUTO-ORGANISENT pour créer un bien commun. »A mettre en opposition avec : « l’économie collaborative peut générer des concentrations capitalistiques très fortes (introduction en bourse de Air BnB pour 8 milliards de dollars, levée de fonds de plus de 200 millions d’euros pour Bla Bla Car) »En réalité, cet article est un argument pour démontrer que Über, Blablacar, Airbnb, etc… NE SONT PAS ni des entreprises de l’économie collaborative, ni de l’économie de partage et encore moins de l’ESS, évidemment. Il n’y a AUCUNE auto-organisation là-dedans, aucune horizontalité, aucun partage. Ce sont juste des entreprises hyper-capitalistes ultra-néolibérales qui vendent ce que personne n’aurait jamais osé vendre dans « l’ancienne économie », grâce au « collabwashing » : les biens des autres! Le summum du capitalisme : on investit pas, on embauche pas, on vend ce qui appartient aux autres et on encaisse. Si ces entreprises avaient relevé de l’économie collaborative ou du partage, elles n’auraient pas été fondées par des entrepreneurs pour leur profit exclusif, mais bien par les groupes d’individus souhaitant exploiter leur bien à leur avantage. Ils seraient les détenteurs du capital et percevraient les dividendes de la société organisatrice qu’ils dirigeraient au travers des assemblées générales. On voit bien avec l’épisode d’Über récent qui est le patron et qu’est-ce que le participant peut dire. Über décide de baisser la prise en charge de 8€ à 5€, point barre, les patrons, c’est eux, les autres sont les esclaves, soumis et disponibles, qui non contents de fournir leur force de travail sans contrepartie fournissent même l’outil de travail. Pour donner un contre-exemple, imaginons une usine où les ouvriers possèdent les machines-outils et travaillent à leur compte. Un jour ils arrivent à l’usine, la porte est fermée à clé, ils ne peuvent pas faire leur travail et le soir venu on leur dit : « ah, désolé, vous n’avez pas travaillé aujourd’hui, pas de salaire »…C’est bien le summum du capitalisme…http://thierrycurty.fr/economie-partagee-pas-encore-positive/

Short link : https://lmc.today/yje7