Du bois au livre: halte au gaspillage!

Du bois au livre: halte au gaspillage!

Alors que se tient la foire du livre de Francfort, quid du développement durable dans la filière? Quand un quart (voire plus) de la production part au pilon, il y a des questions à se poser. [ Lire plus… ]

Ndlr : Depuis un certain nombre d’années les éditeurs impriment au compte-gouttes grâce à l’impression numérique. Mais, en plus, d’autre part, les cartons de couverture ont évolué et aujourd’hui ce qui part au pilon sert à refaire du papier. Et comme même les encres ont évolué, il n’y a plus besoin de chlore pour blanchir la pâte.  France Culture que vous cherchiez à dénoncer certaines choses est très bien, vous avez certainement raison pour les cultures brésiliennes, c’est possible et même probable, mais ce qui a empiré au Brésil s’est largement amélioré ailleurs. En France, jusqu’à la toute fin des années 90 on valorisait des terres par la culture de l’eucalyptus, ça ne se fait plus aujourd’hui, cette culture s’est transférée au Brésil où les conséquences environnementales sont moindres vu la densité de population et les besoins de développement immenses.   Il est facile de pointer du doigt les autres qui connaissent la misère quand on vit dans l’opulence et qu’on a fait bien pire pour y parvenir.   Voici ce que préconisait la Commission environnement du SNE ( Syndicat National des Editeurs) déjà en 2014 https://www.sne.fr/commissions/environnement/. De fait, les livres ont moins de pages, mais en papier bouffant pour plus d’épaisseur, éviter de transformer le moindre pavé en simple livret, avec du papier certifié, même s’il contient un tiers d’eucalyptus traité au glyphosate.

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