[Objectif Monde] Comment faire face au tourisme de masse, ses conséquences et quel avenir pour ce secteur qui connaît la croissance la plus rapide du monde ?
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Ndlr : Moi je sais, je soutiens depuis longtemps qu’il faudrait créer un fonds mondial alimenté par une taxe sur les séjours touristiques, dans le but de référencer les destinations qui n’existent pas encore et prêter l’argent nécessaire pour les aménager, pour créer de la diversité de destinations. Puis il faut instaurer des quotas par capacité d’accueil pour ne pas compromettre l’environnement et le confort des vacanciers. A l’intérieur des villes on peut imaginer des taxes commerciales progressives en fonction des quartiers, plus le quartier est délaissé plus les taxes sont faibles pour drainer les touristes dans les secteurs où personne ne va. Et plus on est dans l’hypercentre touristique et plus les taxes augmentent. D’un côté, comme ça compromet le commerce, ça baisse les loyers exorbitants des locaux commerciaux dans les coeurs touristiques, ce qui facilite l’ouverture des commerces, de l’autre ça revalorise les loyers commerciaux dans les quartiers déshérités.
Quand on veut partir en vacances, on a un choix de destinations accessibles, en nombre et par date, plus la date est éloignée plus on a de choix évidemment, on peut imaginer planifier ses vacances 5 ans à l’avance pour être sûr d’atteindre la destination choisie. Et donc on choisit parmi ces destinations. Et le fait d’être allé quelque part en vacances nous donne un droit supérieur à celui des autres vacanciers, par exemple de pouvoir réserver d’office l’année suivante, jusqu’à l’obtention d’un droit de séjour systématique.Et comme ça terminé les touristes qui débarquent en masse comme des criquets tous en même temps au même endroit ravageant tout sur leur passage. Contraignant à prendre des mesures restrictives, qui réduisent le nombre de destinations et donc augmentent le nombre de touristes dans les autres destinations. Qui seront alors ravagées à leur tour et contraintes de prendre des mesures restrictives qui pousseront les touristes sur d’autres destinations à ravager, dans un cercle sans fin. Là, les touristes sont répartis sur l’ensemble des destinations, sans jamais dépasser la capacité d’accueil, supportable par l’environnement et l’humain.