Cinq chiffres pour mieux comprendre l’économie russe

Cinq chiffres pour mieux comprendre l’économie russe

Alors que se tient une élection présidentielle sans grand suspense ce dimanche, focus sur une économie affaiblie, mais qui retrouve quelques couleurs.
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Ndlr : Poutine est très dur. On nous dit que ceux qui ne suivent pas le régime vont en prison. Mais c’est comme ça qu’on rétablit une nation, en écartant ceux qui ne tirent pas à la corde avec les autres.   D’avoir des modes de vie alternatifs, comme des éco-villages, des coopératives d’activité, des organismes de réinsertion subventionnés, c’est un luxe de démocratie capitaliste riche qu’un pays moins riche ne peut pas s’offrir.   Poutine a les défauts qu’il a, à côté de lui, Marine Lepen est une gauchiste primaire pro-immigration, c’est un fait. Il est bigot, a restauré les prérogatives de l’Eglise, a permis qu’on tape les femmes, sans parler de l’homophobie qu’il a engendré. Mais il n’en reste pas moins que bien des mesures ont été prises pour afficher sa démarcation avec la norme occidentale, par pure provocation et qu’il a quand même divisé par deux la pauvreté qui reste encore à plus de 15%. La grande pauvreté à moins de 4.50€ par jour atteint 2.7% de la population (en France, même un SDF a trois fois plus avec le RSA).   Les retraites sont maigres, la misère est encore endémique, il ne peut pas permettre qu’une frange de la population ne tire pas à la même corde, évidemment, il faut toutes les forces disponibles pour avancer quand le moteur est essouflé, la Russie revient de loin.  En France on subventionne tout et n’importe quoi. Les associations reçoivent des dizaines de milliards, mais le PIB russe est 4x plus bas que le nôtre. Nous faisons 2300 milliards pour 66 millions d’habitants, elle en fait 1300 pour 150 millions. Pas de quoi envoyer des dizaines de milliards à gauche et à droite.  D’autant que l’Occident, plutôt que répondre à son appel à aller exploiter la formidable ressource de la Russie a préféré abaisser de nouveau le rideau de fer et le contraint à réarmer pour une nouvelle guerre froide. Si j’étais russe, bien que je déteste tout ce que représente Vladimir Poutine, je voterais pour lui. Il est cash, il dit ce qu’il pense, il pense ce qu’il dit et il est aujourd’hui le seul à être capable de rendre coup pour coup aux agressions répétées et systématiques occidentales.

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