Bernard Stiegler : « Nous entrons dans l’ère du travail contributif »

Bernard Stiegler : « Nous entrons dans l’ère du travail contributif »

Les bureaux de Bernard Stiegler font face au Centre Pompidou, sous les toits de Paris. C’est pour son célèbre voisin que le philosophe a fondé l’Institut de recherche et d’innovation (IRI), afin d’« anticiper les mutations de l’offre et de la consommation culturelle permises par les nouvelles technologies numériques ». Mais dans l’esprit de l’enseignant-auteur-chef d’entreprise, tout est lié : culture, consommation, technique, travail, politique. Pour lui, le modèle consumériste se meurt, comme celui du progrès permanent. Tout s’automatise. L’intérêt économique ne peut plus être le seul poursuivi. Il faut réhabiliter le savoir, la connaissance, la créativité. Comment ? En développant une « économie de la contribution », qui révolutionne la manière de travailler. [ Lire plus… ]

Ndlr : En un mot comme en cent, le « travail » tel que nous le connaissons va disparaître. Il sera remplacé par ce que le Pr Albert Jaccard appelle « des activités », qui iront du bénévolat, éventuellement indemnisé, dans les associations, jusqu’à la contribution au développement sociétal, via des plate-formes internet ou des rencontres.

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