Barrages amazoniens : comment EDF et GDF Suez « étudient » les territoires indigènes avec l’appui de l’armée

Barrages amazoniens : comment EDF et GDF Suez « étudient » les territoires indigènes avec l’appui de l’armée

Après Belo Monte, le bassin du rio Tapajós, l’un des principaux affluents de l’Amazone, est la nouvelle cible des constructeurs de grands barrages. (…)
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Ndlr : Quoi qu’il advienne de ces indigènes s’ils s’opposent, je reste inconditionnellement favorable à ces grands barrages qui sont de très grands projets dont la balance écologique est quand même largement favorable.  Comme on dit, on ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs! Ces gens ont droit à l’existence, ce qui ne leur donne pas le droit de s’opposer à celle des autres.Les indigènes, à Belo Monte n’ont pas été expulsés comme on nous le laisse entendre, mais expropriés. Indemnisés, ils devaient s’en aller pour aller vivre ailleurs. Ils ont refusé sous prétexte que l’esprit de leurs ancêtres vivait sur place? Fort bien! Il n’y a pas à renoncer à des projets susceptible de fournir l’équivalent de la consommation d’énergie de dizaines de millions de personnes sous prétexte que quelques dizaines de milliers d’ingènes s’y opposent en raison de leurs croyances mystiques. A partir de là, la situation ne peut que devenir conflictuelle, bien évidemment. Dans le cas des Munduruku, il n’est même plus question de leur déplacement ou de croyances mystiques, ce qui démontre à quel point les études d’impact sont réalisées avec l’objectif de s’épargner ces tensions. Mais même là ça ne suffit encore pas!Le Brésil a déjà pris des mesures considérables de conservation envers l’Amazonie. Bien plus que toutes les mesures de conservation que nous avons prises au cours de notre histoire. Dans la fiière du bois, de l’agriculture artisanale, du développement du tourisme culturel, etc…Les arguties pseudo-écolos défavorables à ces grands barrages relèvent plus de la fumisterie qu’autre chose. A chaque construction de barrage impliquant des populations il y a eu une « ZAD » durant parfois des décennies, puis des arguties pseudo-écolos. Je prends toujours l’exemple du barrage de Vouglans, en France. Où il a fallu évacuer le fameux « Village englouti » du fantastique film basé sur le roman de André Besson. Durant vingt ans des opposants se sont confrontés aux forces de l’ordre, comme aujourd’hui les anti-NDDL ou les indigènes en Amazonie. Il y a eu des morts et des blessés, des haines. Les arguties écolos pointant du doigt la destruction de l’écosystème; les inconvénients majeurs sur la faune aquatique, l’affaiblissement des rives, la disparition d’un patrimoine (dont une célèbre magnifique chartreuse qu’il n’y a jamais eu autant de visiteurs pour l’explorer que depuis qu’elle est noyée), etc…etc…etc…Puis le chantier a commencé et durant vingt ans les habitants du village ont vécu à l’ombre du barrage qui s’érigeait et dans la crainte du jour fatidique de l’ouverture des vannes. Les promoteurs ont indemnisé les villageois et leur ont reconstruit un nouveau village, plus haut sur la colline. Ils ne se sont pas foutus de leur gueule. C’est un joli village, mieux exposé, avec des maisons modernes offrant tout le confort. Ils ont même poussé jusqu’à récupérer la fontaine du village autour de laquelle les habitants avaient l’habitude séculaire de se retrouver, de se connecter « aux esprits des ancêtres ». …Mais un village sans âme, évidemment. Les esprits ne déménagent pas, eux. Le jour venu, le village fût évacué, les habitants déménagés. La Gendarmerie, faisant une dernière patrouille, est tombée sur Jeanne, la vieille femme dans le roman, assise sur un banc ou plusieurs dizaines de générations de ses ancêtres s’étaient assises dessus, devant sa maison. Ils l’ont interpellée en lui disant qu’ils allaient ouvrir les vanne. Jeanne a alors rétorqué : « qu’ils les ouvrent leurs vannes, moi je reste ici ». Les gendarmes ont alors mis les menottes à Jeanne (les menottes sont un élément pacificateur non agressif) et l’ont évacuée de force vers le nouveau village. Quand je repense à cette histoire, comme maintenant, j’ai à chaque fois la gorge qui se noue. Je m’imagine être à la place de Jeanne, je vis ce qu’elle a vécu. Toujours est-il que des décennies plus tard le lac de Vouglans a donné lieu à un environnement festif. Plusieurs bases nautiques, des campings. Seulement 14 associations de préservation de l’environnement sont tenues par les descendants des habitants du village englouti pour protéger le nouvel écosystème que le barrage a crée. L’endroit est fabuleux, avec des touristes du monde entier qui viennent plonger dans le village englouti. Si vous ne connaissez pas, je vous recommande d’aller y faire un tour avant de dire n’importe quoi. Alors, pour moi, entre construire deux gigantesques barrages qui vont engendrer de nouveaux écosystèmes, bien plus favorables écologiquement que la vieille forêt amazonienne à l’albedo négatif en raison de sa couleur foncée et sa production d’oxygène négative vu le taux de pourrissement ou bâtir leur équivalent en centrales nucléaires, sous prétexte que quelques dizaines de milliers d’individus aux croyances mystiques archaïques s’y opposent, y’a pas photo. Je n’ai rien contre ces gens, bien au contraire. Mais là, ils gênent le plus grand nombre, c’est aussi simple que ça. En France, si on doit bâtir une infrastructure et que votre maison se trouve sur la zone d’aménagement, on vous vire. Peu importe que 36 générations y ont vécu avant vous. Et c’est bien normal. L’intérêt du plus grand nombre prévaut. Alors, on utilise l’argument des multinationales corrompues et pourries. Fort bien, que voulez-vous, que ces barrages soient des coopératives? …Aucun problème, les multinationales l’accepteraient sans problème. D’ailleurs, si vous lisez les dossiers, il est prévu 5% des parts pour les indigènes qui ainsi percevraient des dividendes sur les barrages, à vie. Mais voilà, le problème ce ne sont pas les multinationales, mais quelques milliers d’individus aux croyances mystiques archaïques absurdes qui gênent à la construction de fabuleux projets de production énergétique écologique porteurs de développement pour toute une région grande comme 3x la France et apportant l’énergie a au moins 40 millions de personnes. Chez nous, si on avait écouté les opposants, généralement violents, nous n’aurions pas le barrage de Vouglans…mais aussi pas Roissy, pas de TGV Atlantique, pas de THT vers l’Espagne, etc…etc…etc…Notre société avancée est constituée d’un nombre incroyable de faits qui ont dû être imposés à la société face à une opposition généralement primaire et tout simplement anti-tout.  https://www.youtube.com/watch?v=4ZfxY98Kq2A

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