Vidéo : dans l’enfer d’une « ferme à clics » chinoise

Vidéo : dans l’enfer d’une « ferme à clics » chinoise

Une vidéo publiée le 12 mai sur Internet montre l’intérieur d’une « ferme à clics » géante en Chine, dans laquelle des salariés génèrent des clics sur des applications mobiles.
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Ndlr : Rien d’extraordinaire, c’est juste la transposition du système physique au dématérialisé.  Quand un disque sort, on entend qu’il s’est vendu à « x dizaines de milliers d’exemplaires », alors qu’on ne l’a même pas encore vu, ben c’est juste que les maisons de disques les envoient d’office à leurs réseaux. A eux de se dépatouiller avec. Donc, du coup, forcément, si chaque magasin en reçoit 50 et qu’il y a des milliers de magasins, ça peut faire un beau chiffre de ventes.  Les éditeurs font pareil avec les bouquins. Quand une star écrit son truc, un Sarko ou une Trierweiler, chaque librairie en reçoit d’office au minimum trois. Du coup, dès le lancement ça fait que le bouquin s’est vendu à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires. Personne ne l’a encore lu, mais c’est déjà un best-seller.  Raison pour laquelle vous trouvez toutes les merdes dans les vitrines des libraires, parce qu’on ne leur demande pas leur avis, ils ont reçu ces bouquins, ils leurs sont facturés et ils doivent les vendre ou les manger.  C’est pareil pour le web, où vous avez « x centaines de milliers/millions de votes à 5 étoiles » ou « x millions de téléchargements ».  Les pièges à gogos se dématérialisent.

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