TEMOIGNAGE FRANCE INFO. « A chaque fonctionnaire brûlé, ils explosaient de joie », raconte un policier blessé à Paris, en marge du défilé du 1er-Mai

TEMOIGNAGE FRANCE INFO. « A chaque fonctionnaire brûlé, ils explosaient de joie », raconte un policier blessé à Paris, en marge du défilé du 1er-Mai

À Paris, six policiers ont été blessés, dont deux sérieusement, en marge du défilé du 1er-Mai. L’une des victimes de ces heurts témoigne, mardi sur franceinfo, de la violence des attaques.
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Ndlr : Pour ma part, ne sachant pas qui sont ces jeunes, je ne peux pas les incriminer. Moi, ce que je sais, c’est que si j’étais flic, je n’obéirais pas aveuglément à l’Etat.   Partant, en même temps, que foutent les flics là au lieu d’être avec le peuple ? Le rôle des flics est de protéger la population, pas l’Etat. Quand on se trompe de camp, le camp d’en face, c’est l’ennemi.   Et l’argument « on ne fait que notre boulot » n’est pas valable, les SS des camps de concentration aussi « ne faisaient que leur boulot ». Il ne s’agit pas de boulot, mais de conscience. On est soit pour l’Etat, soit pour le peuple. Et si on est pour l’Etat c’est donc qu’on est CONTRE le peuple, c’est comme cela que s’installent les dictatures quand on n’y prend pas garde. D’imposer l’Etat au peuple, c’est déjà de l’autoritarisme, la porte d’entrée du totalitarisme, qui mène au couloir de la dictature. Certains en sont conscients et se battent avec ce qu’ils ont et comme ils sont.   Les flics ont les armes, le peuple étant désormais désarmé, alors même que la démocratie n’est évidemment garantie que par le peuple lui-même, dûment apte à se défendre. Et quand le peuple n’est pas content, qu’il se soulève, on lui envoie les flics pour rétablir l’ordre et s’il se défend c’est un peuple criminel dont l’intention est de tuer du flic ?   A un moment donné il faut se poser les bonnes questions. Moi, je ne sais pas qui sont ces jeunes cagoulés, mais rien ne dit qu’ils soient des méchants, peut-être juste déterminés. Déterminés à combattre l’Etat pour avoir un avenir peut-être ? Une chose est sûre, au lieu de les menacer et de me plaindre qu’ils se sont défendus, moi je leur aurais tout simplement posé la question.  Nous en sommes arrivés à un point où il a été décrété que le peuple devait désormais rester bien tranquille, pendant qu’on s’occupe de lui. Or le peuple n’est pas d’accord, forcément, il va y avoir un problème et rien ne dit que s’il manque de pain il se rabatte sur la brioche. En tout état de cause, ces policiers se sont posés sciemment en ennemis, ça devait arriver un jour et ça ne pourra que s’aggraver, éventuellement jusqu’à l’embrasement (sans jeu de mot foireux).

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