Sur France Inter, Francois Ruffin allume le chroniqueur économie de la radio, Dominique Seux

Sur France Inter, Francois Ruffin allume le chroniqueur économie de la radio, Dominique Seux

François Ruffin, le réalisateur du film Merci Patron !, était l’invité de Léa Salamé ce 14 décembre pour parler de son éventuelle candidature aux législatives. Mais au lieu de répondre à la première question sur ce sujet, il en a profité pour inviter Dominique Seux, journaliste économique aux Echos et à France Inter, à un …
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Ndlr : Je suis loin d’être de gauche et encore moins de droite, mais il a parfaitement raison, bien sûr que les charges des entreprises augmentent sans cesse, puisque les dividendes ont été multipliés inconsidérément ainsi que les salaires des patrons et leurs avantages sociaux (retraite à six chiffre à vie pour 5 ans d’activité, par exemple) ou leurs parachutes dorés en millions pour avoir bien foutu le bordel.   Venir en appeler à la baisse des charges est bien un populisme.  Oui, il faut baisser les charges sociales qui ont servi de vecteur de compensation de la disparition de l’emploi, mais alors il faut mieux taxer les bénéfices, par exemple hors salaire du dirigeant, histoire qu’il soit payé directement par les actionnaires. Il y a des solutions probantes, comme limiter le salaire de base des patrons à disons 10x le salaire le plus bas de l’entreprise, tout le reste est variable pris sur le bénéfice qui est taxé avant paiement de cette part variable. Et les dividendes, on les taxe à hauteur de la part des bénéfices qu’ils représentent avec un seuil de déclenchement de 5000€ et un bouclier fiscal de 50%. Si les dividendes versés représentent 20% du bénéfice, on taxe à 20%, si c’est 10%, on taxe à 10%, etc…   Et si l’actionnaire veut ne pas payer d’impôts, il doit diversifier ses investissements pour ne jamais dépasser 5000€, ce qui contribue à contraindre les riches à financer l’entreprise, donc à faciliter le financement de projets.

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