Dividendes records, salaires en hausse, mais…

Dividendes records, salaires en hausse, mais…

Les entreprises du CAC 40 ont versé 56 Mds d’€ de dividendes à leurs actionnaires, 13 de plus qu’en 2015. Le partage de la valeur ajoutée est-il déséquilibré par rapport aux salaires? Non, les salaires aussi augmentent un peu. En revanche, l’autofinancement diminue.
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Ndlr : On appelle le taux d’engraissement des actionnaires le POR…  Cela dit, à titre personnel, je n’ai rien contre le rendement des actions. Les actionnaires sont à la base du financement des entreprises. Mais la rentabilité des actions n’a cessé d’augmenter depuis 40 ans alors que l’activité actionnariale n’a cessé de diminuer. Les actionnaires étaient beaucoup plus interactifs durant les Trente glorieuses qu’aujourd’hui ils sont attentistes et actifs essentiellement dans la spéculation financière.   Il est important de réorienter les investissements vers l’économie réelle en fiscalisant mieux le capital.   Mon idée serait que les dividendes soient affranchis d’impôts jusqu’à 5000€. Au-delà, ils sont fiscalisés à hauteur de la part des bénéfices qu’ils représentent, salaire du dirigeant et autres avantages payés. Ainsi, les actionnaires assument sur leurs dividendes la rémunération du dirigeant. Si les dividendes représentent 10% des bénéfices, ils sont fiscalisés à 10%, s’ils représentent 25%, ils sont fiscalisés à 25%, etc. avec un bouclier à 50%.   De sorte que si les actionnaires veulent ne pas payer d’impôts sur leurs dividendes, ils ne doivent pas gagner plus de 5000€ par investissement et par conséquent ils sont contraints à diversifier leurs investissements en les dispatchant dans plus d’entreprises, ce qui mettrait sur le marché plus de capitali-risque, favorisant le financement des entreprises.   En échange, les investisseurs auraient la possibilité de ne pas payer du tout d’impôts sur leur capital. Celui qui perçoit 50’000€ de dividendes ne paie pas d’impôts si c’est dans 10 entreprises au minimum en-dessous du seuil de déclenchement de 5000€.  Plus de facilité à financer, c’est plus d’entreprises, c’est un tissu économique plus dense et plus dynamique et des actionnaires plus interactifs, moins attentistes et donc plus méritants de leur capital. C’est une meilleure redistribution de la création de richesse, donc une réduction de l’inégalité et une amélioration de l’égalité des chances.

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