Réglementation financière en Europe: en arrière toute !

Réglementation financière en Europe: en arrière toute !

Alors que le commissaire aux questions financières Michel Barnier avai
[ Lire plus… ]

Ndlr : Je ne leur jetterai à titre personnel pas la pierre, parce que j’étais contre ces mesures de régulation et je suis d’accord avec le précepte que « meilleure régulation = pas de régulation ».  Séparer la banque d’affaire de la banque de dépôt, c’est juste ridicule, c’est des chicanes pour les banquiers, ça satisfait le pékin moyen, mais techniquement c’est sans portée, ni morale, ni financière.  Il n’y a pas que l’Europe sur le monde et ce n’est pas en freinant les ardeurs de nos banquiers que nous allons vivre mieux. Le monde n’attend que nos petites régulations, permettant à nos concurrents de prendre notre place et récupérer la part de richesse qui nous revient.  Non, ce qu’il faut, c’est remoraliser la finance et ça, ça ne se décrète pas par des régulations, ça s’impose par un nouveau système économique, tout aussi rentable, mais plus contributif et plus démocratique. Ce qu’il faut, c’est donner le pouvoir à la population de décider où va l’argent investit, tout simplement. Ca lui redonne un vrai pouvoir démocratique, ça maintient les investissements, ça garantit l’indépendance de nos banques ainsi que leur liberté d’agir. Le problème, ce sont les financiers, qui décident seuls, ont virtuellement tout pouvoir.  Et de tenter de s’y opposer serait ridicule, nous ne pourrions le faire que dans notre zone d’influence, nous appauvrissant alors.  Non, ce qu’il faut, c’est mettre en place un système démocratique pour les concurrencer, pas sur leur terrain, mais sur NOTRE terrain. Et ils y viennent… ou pas ! Mais chaque centime investit sur notre terrain est un centime sorti du circuit de la finance outrancière et chaque investissement démocratique est un investissement porteur de rentabilité tout-à-fait susceptible d’attirer des financiers et ainsi de remoraliser la finance.  De « nettoyer » le secteur financier est une utopie des plus délirantes. Même si tous les pays du monde s’entendaient, les riches bâtiraient des villes nouvelles en zone internationale sur l’eau. Et si le monde décidait de les réguler, ils crééraient une base lunaire ou sur Mars.

Short link : https://lmc.today/23ud