Réchauffement climatique : le secteur du numérique génère plus de gaz à effet de serre que l’aviation

Réchauffement climatique : le secteur du numérique génère plus de gaz à effet de serre que l’aviation

Les appareils électroniques, les data centers et les objets connectés sont loin d’être écologiques. Les nouveaux usages du numérique ont un impact désastreux sur la planète, s’alarment les experts, et génèrent une consommation énergétique croissante. [Lire plus…]

Ndlr : C’est évidemment faux, ce sont des études à charge réalisées par des ONG pseudo-écolos, qui ne tirent pas le bilan global du numérique. Ce qui est vrai c’est sa consommation d’énergie et de matières premières. Ce qui est faux c’est ce qu’il permet d’économiser. Et c’est COLOSSAL ! Des millions de milliards de kilomètres en moins, des gigatonnes de papier, d’encre, de colle, en moins. La conclusion ne peut donc qu’être erronée.

Sérieusement, qui peut croire que l’espérance de vie d’un Walkman était de plus de 25 mois ? Quand j’étais jeune les poubelles étaient pleines de lecteurs de cassettes et, plus tard, de CD. Il y a 20 ans, il existait combien de lecteurs de DVD, de magnétoscopes, de lecteurs CD ? Quand j’étais jeune il y avait une chaîne hifi dans chaque logement, maintenant c’est une enceinte bluetooth. Il y avait une discothèque, remplie de DVD, de 33 tours, maintenant tout tient sur une seule clé USB.

Alors oui, le numérique pollue encore beaucoup. Même si Google est négatif en émissions, que Microsoft aura résorbé l’intégralité de ses émissions historiques en 2040, que Amazon est sur le point d’être neutre, la durée de vie des appareils est trop courte, trop de datacenters ne sont pas alimentés par des énergies renouvelables et consomment beaucoup trop d’énergie, tout cela est vrai.

Mais ce qui est aussi vrai c’est que l’efficacité du numérique augmente au carré de la progression de sa consommation d’énergie. La densité de données augmente continuellement, tout comme la puissance de calcul. On stocke de plus en plus de données que l’on traite de plus en plus vite sans augmenter la consommation d’énergie.

Et il y a les projections qu’il faut faire dans l’avenir, avec le développement des futurs voyages virtuels, par exemple. Ou encore le développement de la visioconférence, qui permet de ne pas avoir à se déplacer. Bien évidemment, les énergies renouvelables se développent, les centrales au charbon ne seront pas là pour l’éternité. Le recyclage se déploie à vitesse grand V et les technologies évoluent pour apprendre à se passer de certains matériaux devenus chers.

Enfin, il faut bien comprendre que la transition écologique consiste à consommer de plus en plus d’énergie, pas de moins en moins. La transition écologique c’est transférer sur la consommation d’énergie la consommation de matière. Et l’énergie, fondamentalement, c’est propre et virtuellement illimité. Et donc ces pseudo études qui accusent le numérique de tous les maux reposent sur une vision industrielle du 20e siècle. Il leur manque un élément essentiel : la prospective !

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